Il a toujours semblé calme, imperturbable, humble. Mais le petit sourire qu’il arbore fréquemment masque une grande ambition. « Je n’ai jamais douté de moi, parce que je sais que je donne tout, le maximum », affirmait récemment Sébastien Pocognoli, 38 ans, qui dispute, mercredi 22 octobre, sa première rencontre de Ligue des champions de football sur le banc de l’AS Monaco, face à Tottenham.

Le parcours de l’ancien international belge (13 sélections), devenu entraîneur en 2021, l’illustre bien : des espoirs de l’Union saint-gilloise (USG) au club du Rocher, invité régulier des Coupes d’Europe, en passant par la sélection nationale des moins de 18 ans. La saison dernière, pour son retour à l’USG, il avait conduit l’équipe première à la conquête, inédite, de la Supercoupe de Belgique, en juillet 2024, et surtout au sacre en championnat, en mai 2025, une consécration que la formation historique attendait depuis quatre-vingt-dix ans.

Né en 1987 dans la banlieue ouvrière de Liège, celui que l’on surnomme « Poco » est le fils d’immigrés italiens. Ancien latéral gauche qui est passé par sept clubs et quatre pays au cours de sa carrière de joueur, incarnait bien l’esprit qui règne au stade Joseph-Marien, une petite enceinte de 9 000 places à Forest – et non Saint-Gilles –, dans le sud-ouest de Bruxelles : l’antiracisme et le respect de l’adversaire.

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