« Quand j’ai dit que je voulais retourner sur les bancs de l’école pour faire un MBA, beaucoup de mes anciens copains d’école de commerce ont trouvé ça un peu lunaire. » Après quatre ans de vie active au sein de l’industrie manufacturière, Louis Colin-Michel, 28 ans, a pourtant décidé de reprendre ses études dans une prestigieuse école de commerce française pour décrocher le fameux diplôme en management, ce que nombre de ses amis ont jugé courageux : « Beaucoup de jeunes de ma génération ne voient pas leur carrière comme quelque chose de central. Pour eux, c’est important, mais ça ne doit pas empiéter sur la vie privée et les accomplissements personnels », raconte-t-il.

Saint Graal, il y a une dizaine d’années encore, pour qui voulait donner un coup d’accélérateur à sa carrière, le MBA traditionnel n’exerce plus la même fascination qu’auparavant sur les trentenaires, qui ne donnent plus forcément la priorité à leur carrière. Selon l’enquête GMAC (Graduate Management Admission Test) de 2025 – qui n’offre certes qu’une vision partielle, ces tests d’admission n’étant pas utilisés par toutes les écoles –, le volume de candidats aux MBA à temps plein fluctue davantage ces dernières années que par le passé.

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