La question du temps qui passe et de la disparition, la corvée du devoir à laquelle femmes et hommes se soumettent, la fable écologiste à travers un périple de Beauvais à La Défense ou encore les portraits au long cours d’une famille dysfonctionnelle, d’une fillette née sourde ou d’étudiantes américaines… Autant d’occasions d’investir les salles obscures et ces parcours de vies parfois plus lumineuses qu’elles ne le laissent entrevoir.

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En trois longs-métrages, le réalisateur chinois Bi Gan s’est imposé comme l’un des poètes de l’image les plus singuliers du cinéma contemporain. Le chouchou d’un public très cinéphile, qui, avec Resurrection, pourrait enfin trouver une audience à la hauteur de sa réputation flatteuse, essentiellement bâtie en festival. Sa nouvelle odyssée visuelle, d’une époustouflante inventivité formelle, se compose de six segments et ne ressemble à aucun autre film.

L’histoire se déroule dans un lointain futur, à « une époque sauvage », précisent quelques cartons posés en introduction, où le cinéma est tombé en désuétude et où les humains ont trouvé un accès à l’immortalité : il leur suffit de cesser de rêver. Seuls quelques irréductibles, les « rêvoleurs », continuent de se perdre dans les méandres de leur imaginaire.

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