Volodymyr Zelensky, comme ses alliés européens, en font un préalable à toute négociation territoriale. Les garanties de sécurité qui doivent dissuader la Russie de réitérer son agression sur l’Ukraine – une fois un cessez-le-feu arraché – sont à nouveau au cœur des discussions ouvertes à Berlin, dimanche 14 décembre, sous l’égide du chancelier allemand Friedrich Merz, entre le président ukrainien et les émissaires américains, Steve Witkoff et Jared KushnLes pourparlers, dont l’objectif est de remanier le plan Trump, calqué sur les exigences russes, avant de le négocier avec Moscou, devaient se poursuivre lundi, avant une rencontre, à la chancellerie, avec plusieurs dirigeants européens, dont le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président français, Emmanuel Macron.

« Les Russes auraient dû être condamnés, il y a plus de dix ans, pour leur invasion du territoire souverain de l’Ukraine. (…) Cela n’a pas été le cas ; il ne s’est agi que de vaines paroles », s’est ému le président ukrainien, lors d’un échange sur WhatsApp avec des journalistes, avant de décoller pour l’Allemagne. « Des garanties de sécurité juridiquement contraignantes sont essentielles », a-t-il conclu. Le chancelier allemand, Friedrich Merz, comme ses homologues britanniques et français, partagent cette exigence. « Sans accord sur cette question essentielle, il n’y aura pas d’autres discussions », prévenait l’Elysée, à l’entame du week-end.

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