Il reste un petit moins de 50 % de sa barre de vie à l’année 2024. A ce stade, une constatation fait l’unanimité sur la planète jeu vidéo : ce début de partie s’est montré imprévisible. En effet, qui aurait misé sur le succès d’outsiders tels que Palworld, Helldivers 2 ou Balatro ? En attendant de faire le grand classement de ses jeux préférés de l’année, le service Pixels du Monde a fait le tour de ses sauvegardes pour vous sélectionner ses coups de cœur de ce premier semestre.
Les choix de Corentin Lamy
Dix ans après Device 6 et une parenthèse du côté du jeu de rythme (Sayonara Wild Hearts), les Suédois de Simogo reviennent à leurs premières amours : les énigmes pointues (impossible de s’en sortir sans un stylo et un carnet à portée de main) et, pour écrin, un dynamitage en règle des conventions du genre.
Ici, on a affaire à une sorte d’hommage formel au premier Resident Evil, mais dans lequel chaque énigme est une pièce de puzzle, ou plutôt un indice, qui permettra de résoudre une énigme plus large. Et aussi d’y voir plus clair dans cette histoire kaléidoscopique, qui interroge le rapport de l’art à l’artiste et, surtout, à son spectateur.
Responsable d’une chute drastique de la productivité de plus d’un million de joueurs cet hiver, Balatro est le succès surprise de ce premier semestre. Sous des atours de « simple » jeu de poker (il faut battre un score de plus en plus élevé, chaque « main » rapportant un certain nombre de points), le jeu du canadien LocalThunk se fait un plaisir à tordre ses propres règles au gré des jokers, cartes de tarots et autres boosters qu’on y débloque, au point de faire émerger, à chaque partie, de nouvelles stratégies plus loufoques les unes que les autres. Captivant et, il faut bien le dire, un peu addictif.
Les choix de Florian Reynaud
A chaque itération, la saga Like a Dragon, auparavant connue sous le nom de Yakuza, est un peu plus attendue au tournant. Cette grande série de jeux d’action désormais mue en jeux de rôle raconte depuis près de vingt ans des histoires d’amitiés, de complots et de trahisons utilisant comme cadre le crime organisé japonais.
Mettant en scène le quadragénaire maladroit au grand cœur Ichiban Kasuga qui débarque à Hawaï, ce nouvel épisode voit plus grand, se fait généreux et plus riche en activités, et épate malgré un scénario à la conclusion un peu vite expédiée.