Le stradivarius des Mendelssohn, volé sous les nazis, sort de l’ombre

Une photo en noir et blanc d’un côté. Une série de clichés en couleurs de l’autre. Une histoire interrompue en 1945, dans un coffre fracturé de la Deutsche Bank, à Berlin, pour l’un. Une autre qui ne semble commencer qu’en 1995, dans le magasin d’un luthier parisien de la rue de Rome, pour l’autre. Un instrument de 1709, le cœur des « années d’or » d’Antonio Stradivari (1644-1737). Un autre sorti de l’atelier du maître de Crémone en 1707. Deux violons d’exception, répertoriés comme tels dans le catalogue de Tarisio, la plus importante maison de vente aux enchères d’instruments à cordes au monde, qui a recensé les quelque 650 instruments en circulation du luthier italien.

« Sauf que c’est un seul et même violon, affirme David Rosenthal, arrière-petit-fils de Franz von Mendelssohn, le banquier allemand qui pensait avoir mis l’instrument en sécurité. Les mêmes mesures, le même veinage du bois, des dizaines de petites écorchures parfaitement identiques. Présentez ces photos à n’importe quel luthier digne de ce nom et il vous le dira. »

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