Ce billet est extrait de la newsletter hebdomadaire « Darons Daronnes » sur la parentalité, qui est envoyée tous les mercredis à 18 heures. Vous pouvez vous inscrire gratuitement à cette newsletter en suivant ce lien.

Un soir de la semaine, en allant dire bonne nuit à ma fille aînée, 10 ans, dans sa chambre, je l’ai trouvée en train de préparer ses vêtements pour le lendemain : crop top noir, jean ultralarge qui traîne au sol, Converse compensées. Son nouvel uniforme. Elle m’a regardée droit dans les yeux et m’a dit : « Maintenant, je m’affirme. Plus jamais je ne mettrai les vêtements horribles que vous choisissez pour moi ! »

Ainsi, en CM1, ma fille a déclaré son indépendance vestimentaire. Elle a été plus maligne que moi. Au collège, ma mère choisissait encore mes tenues. Résultat, j’ai été l’objet de moqueries douloureuses de mes camarades sur mon look de bébé, jusqu’à ce que je m’affranchisse, avec pertes et fracas, en 3e. Devenue fan de rock, j’ai moi aussi acheté des crop tops (à l’époque, on appelait cela « brassières »). Un an plus tard, à 15 ans, je me suis fait percer l’arcade sans prévenir personne.