Le circuit des défilés croisière et pre-fall 2025 a commencé et s’est terminé en Italie, pays riche en bâtisses et paysages prêtant à la rêverie. Un bal ouvert par Pucci, dans les jardins d’une abbaye située près de Portofino, et clos par Max Mara à Naples, entre les pierres et colonnades du palais de Caserte. Entre-temps, Dior a fait escale au Japon et à Rome, Ralph Lauren a investi le Clock Tower Building à New York et Gucci le Palazzo Settimanni de Florence…
Camille Miceli, à la tête des collections de la maison Pucci depuis 2021, a pris l’habitude de présenter ses collections hors fashion week, une fois par an, toujours dans un lieu féerique. Et c’est à elle que revient de donner le coup d’envoi de ces festivités du printemps en présentant la ligne printemps-été 2025 de Pucci. Après les berges de l’Arno, à Florence, le palais Altemps, à Rome, ou encore l’île de Capri, c’est dans les jardins de l’abbaye de la Cervara, près de Portofino et en surplomb de la mer de Ligurie, qu’elle a posé ses valises, le vendredi 4 avril au soir.
Une destination encore et toujours italienne, et prisée de la jet-set d’hier et d’aujourd’hui, pour célébrer cette marque fondée en 1948 à Capri par Emilio Pucci (1914-1992). Ici, c’est l’imprimé qui prime. Et pas n’importe lequel. Chez Pucci, les motifs colorés et psychédéliques sont toujours de sortie. Cette signature remonte aux débuts de la griffe, qui a connu son âge d’or dans les années 1960 et 1970, quand les actrices Sophia Loren ou Marisa Berenson s’affichaient en Pucci lors des premières de leurs films – cette dernière était d’ailleurs installée au premier rang du défilé de ce printemps.