Dans les zones rurales et périurbaines, les laveries automatiques en plein essor : « Moins chères que le pressing et beaucoup plus pratiques »

Et pourtant, elles tournent ! Et même très souvent. Gétigné (Loire-Atlantique), commune située à 4 kilomètres au sud-est de Clisson. On y vient pour visiter le célèbre domaine de la Garenne Lemot, créé par le sculpteur François-Frédéric Lemot (1771-1827), au XIXe siècle, dans un style toscan, pour admirer au loin le décor de carte postale de Clisson, où se tient chaque dernier week-end de juin le célèbre festival Hellfest, le rendez-vous des métalleux, mais aussi pour y faire beaucoup de lessive.

En ce début de journée, sur le parking du Super U, le bourdonnement des tambours se mêle à celui des moteurs de voiture. A la gauche de l’entrée principale du supermarché, un flux régulier de clients s’arrête devant un long module gris et bleu abritant huit grosses machines à laver et trois sèche-linge.

Franck (les personnes citées par leur prénom ont requis l’anonymat), la cinquantaine, en survêtement noir et blanc, patiente devant son hublot en Inox. « J’emmène une de mes jumelles, âgées de 7 ans, chez le médecin, à Nantes. Je n’ai pas beaucoup de temps. Ici, ça lave en trente minutes une grosse quantité de linge. » Aujourd’hui, il a pris la « 20 kilos » (12 euros), qui lui permet d’écluser, en une fois, l’équivalent de trois lessives faites à la maison. Ce père célibataire, agent d’entretien, vient régulièrement, « quand il est débordé », ou à la fin de l’hiver « pour les grosses pièces », comme les anoraks ou les couettes. Pour le séchage, en revanche, ce sera dans son jardin.

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