Sur la Western States, course pionnière de l’ultra-trail sur les sentiers de la Ruée vers l’or, en Californie, la crème de la discipline s’affronte

Pour une boucle de ceinturon de plus. Si le décor ne dépareillerait pas d’un film de John Ford, ce n’est pas le titre d’un nouveau western. Samedi 28 juin, dans les tréfonds de la nuit californienne (à 5 heures, heure locale, 14 heures à Paris), 369 coureurs (101 femmes et 268 hommes) s’élanceront sur la piste empruntée, au XIXe siècle, par les chercheurs d’or et d’argent de la Ruée vers l’or.

Leur objectif ? Relier Olympic Valley, site des Jeux olympiques d’hiver de 1960, à la ville d’Auburn, soit 100 miles (160,93 kilomètres) sur les sentiers californiens, toujours plus à l’ouest. Et pour tout trophée, chaque concurrent parvenant à terminer la 52e édition de la Western States Endurance Run (WSER), course pionnière de l’ultra-trail, le plus ancien « 100 miles » américain, en moins de vingt-quatre heures remportera une boucle de ceinture en argent – en bronze pour ceux le faisant en moins de trente heures.

« La “Western”, historiquement, c’est une traversée qui se faisait à cheval, comme d’autres grandes courses américaines, explique l’ultra-traileur français Ludovic Pommeret, qui s’est frotté à deux reprises à l’épreuve californienne (6e en 2023). Il y a encore ce côté un peu mythique. » En 1974, l’Américain Gordy Ainsleigh a choisi de prendre le départ à pied d’une course qui voyait s’affronter des cavaliers en une journée sur la distance emblématique de 100 miles.

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