Deyrolle, magasin unique en son genre, entre cabinet de curiosités et musée de la taxidermie, expose Isabel Bisson Mauduit, lauréate du prix Deyrolle au Salon des beaux-arts 2024 (section naturaliste). L’occasion de découvrir l’artiste textile « qui brode comme elle peint », inspirée par la nature et dont le travail mélange tissus, broderies et supports végétaux.
Cette mini-rétrospective d’une quarantaine d’œuvres explore la thématique centrale de Max Charvolen : le déplacement. L’artiste cannois, cofondateur du Groupe 70, est connu pour ses collages entre architecture et peinture, réalisés d’après une technique de tissus enduits appliqués sur des bâtis, puis laissés à sécher (parfois plusieurs années) avant d’être mués en œuvres d’art.
Situé dans un parc aménagé par le paysagiste Gilles Clément, le centre d’art azuréen présente cette exposition immersive de Mustapha Azeroual où lumière, couleur et perception sensorielle convoquent tous les sens. Le photographe franco-marocain a collaboré avec le parfumeur Fabrice Pellegrin pour créer Sillage, une œuvre d’exploration olfactive.
Le Musée de la céramique Magnelli voit les choses en grand avec deux rendez-vous consacrés au maître espagnol, qui vécut à Vallauris, fief azuréen de la poterie, pendant de longues années. La première exposition est axée sur ses affiches réalisées à la main, à partir d’estampes originales ou d’œuvres d’art, tandis que la seconde présente les pièces de céramique qu’il a produites avec l’atelier local Madoura, entre 1947 et 1971.
Avant de rejoindre la maison Gucci, Demna Gvasalia présentera le 9 juillet son dernier défilé haute couture Balenciaga. D’ici là, la griffe d’origine espagnole saluera le talent visionnaire de celui qui fut son directeur de création durant dix ans, à travers une exposition au siège du groupe Kering, propriétaire de la marque. Blouson bombardier Cocoon, blazer Hourglass, sac Chips… les pièces emblématiques dessinées par le styliste géorgien seront de la partie.
La mode africaine fait escale dans le grand magasin parisien le temps d’un commerce éphémère pour y présenter une sélection de vêtements, bijoux et accessoires. Des pièces conçues par une dizaine de designers originaires de Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Kenya ou du Ghana, qui valorisent différents types d’artisanats et de savoir-faire traditionnels, ainsi que l’upcycling.
Fondé à Marseille par Anne Vouland en 2003, le concept store Lulli ouvre sa treizième adresse dans le sud de la France et son premier café, tous deux installés dans un bâtiment classé de 300 mètres carrés à Aix-en-Provence. Revisité par l’architecte Franck Mouradian, l’espace conserve son cachet (pierres, tomettes, cheminées…) mis en lumière par l’intervention de matériaux modernes. Sur les étagères et les portants, on retrouve des valeurs sûres de la mode, de la beauté et du lifestyle (Isabel Marant, Ganni, La Bonne Brosse, 101 Copenhagen…).
Encore une adresse qui confirme le pouvoir d’attraction de Saint-Ouen sur les Parisiens ! Transformée en boutique hotel quatre étoiles par Anne Oury et Selim Mouhoubi, cette maison de maître bâtie en 1885 agrémentée d’une grange et d’anciennes écuries accueille voyageurs solitaires et familles. Côté cuisine, les recettes traditionnelles s’accordent avec la vaisselle chinée. Surprise : un jardin caché de 400 mètres carrés où l’on peut dîner et participer à un barbecue chaque week-end de l’été.
Le jeune architecte d’intérieur et designer Jean-Paul Veison Marcelli a invité Inès-Olympe Mercadal, créatrice d’arts de la table, à cosigner une ligne de mobilier (applique, chauffeuse, table basse, bar et tapis Toto…) réalisée par des artisans d’exception. Une collection qui fusionne leurs univers respectifs – savoir-faire design et amour des lignes droites pour lui, influences seventies et esprit baroque pour elle.
Centre d’art contemporain niché dans une usine remarquable du XXe siècle, L’Ar[T]senal reçoit le troisième opus de l’exposition « Tu me fais tourner la tête ! », de Daniel Firman. Quelques initiatives permettent d’admirer d’un autre angle les œuvres emblématiques du plasticien expert de la 3D. Ainsi de cette visite à parcourir en une improvisation dansée par la Compagnie de l’Amandier autour des sculptures de l’artiste.
La 4e édition de ce festival mêlant urbanisme, architecture, design et paysagisme entraîne le public dans un parcours étonnant de dix micro-architectures – des cabanes d’environ 6 mètres carrés, construites à partir de matériaux de récupération – installées dans dix communes de la métropole lilloise. La fête de lancement, le 4 juillet, est suivie, les 5 et 6 juillet, de l’ouverture des chantiers publics avec une invitation participative à la construction. Une série d’animations, d’expos et d’ateliers complète le programme.
Revoir Sabrina, de Billy Wilder, ou Le Parrain 2, de Francis Ford Coppola, sous un ciel étoilé, avec un service de palace au cœur de Paris ? Un rêve rendu possible à l’Hôtel Plaza Athénée qui transforme chaque soir sa vaste cour-jardin en cinéma en plein air, avec un menu inspiré du film projeté ainsi qu’une coupe de champagne. Une séance inoubliable qui a un prix : entre 290 et 340 euros par personne.
Pour sa 5e édition, ce festival en plein air créé par Claire Pathé, membre de la direction artistique du collectif Fetart, reste fidèle à ses fondamentaux : l’écologie et les femmes. Seize photographes de onze nationalités livrent leur vision engagée du monde contemporain, en parallèle d’animations organisées le week-end (studios photo, ateliers pour enfants…). « Le jardin n’est pas clos », parcours hors les murs, étend les expositions aux communes voisines.