L’« épisode de canicule intense » qui touche le sud de l’Europe et la quasi-totalité de la France métropolitaine va encore s’intensifier. Alors que 73 départements étaient placés en vigilance orange dimanche 29 juin, Météo-France a étendu la vigilance à un total de 84 départements pour la journée de lundi. Seule une bande sur la façade atlantique de la Bretagne au Pas-de-Calais sera épargnée, ainsi que deux autres départements (Corse-du-Sud et Hautes-Alpes).
Météo-France prévoit que le pic de l’épisode caniculaire, lors duquel des maximales de 39 °C à 40 °C seront « assez fréquentes », survienne en milieu de semaine prochaine, « autour de mardi ou mercredi selon les régions ».
Le ministère de l’éducation a rappelé dimanche les mesures à prendre dans les écoles pour faire face aux très fortes chaleurs qui peuvent aller, dans certains cas, jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Plusieurs municipalités ont pris les devants, en annonçant fermer totalement ou partiellement les écoles et centres de loisirs en début de semaine, à l’instar des villes de Tours (Indre-et-Loire), Melun (Seine-et-Marne) ou encore Carpentras (Vaucluse).
Sur fond de drapeaux arc-en-ciel et slogans anti-Orban, entre 100 000 et 200 000 personnes ont défilé, samedi, à Budapest, à la Marche des fiertés, qui avait pourtant été interdite par le gouvernement nationaliste de Viktor Orban.
Loin de dissuader les opposants hongrois, cette interdiction les a au contraire galvanisés, faisant de l’évènement la plus grande Pride jamais vue en Hongrie et la plus grande manifestation anti-Viktor Orban depuis une décennie. De nombreux soutiens européens ont fait le déplacement pour soutenir la communauté LGBT+ hongroise, dont 70 eurodéputés, à l’instar de l’« insoumise » Manon Aubry, la macroniste Valérie Hayer, en passant par le social-démocrate Raphaël Glucksmann.
Avec 537 projectiles, dont 477 drones et leurres et 60 missiles, la Russie a lancé sa plus grande attaque aérienne contre l’Ukraine depuis le début de la guerre dans la nuit de samedi à dimanche, selon l’armée de l’air ukrainienne. L’Ukraine a perdu un troisième avion de chasse F-16, et son pilote, dans l’attaque russe. Des explosions et des frappes ont été signalées dans plusieurs régions tandis qu’au moins sept personnes ont été blessées.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a par ailleurs signé dimanche un décret prévoyant le retrait de l’Ukraine de la convention d’Ottawa, qui interdit la production et l’utilisation de mines antipersonnel. En mars dernier, les trois pays baltes – Lituanie, Lettonie, Estonie – ainsi que la Pologne, tous alliés proches de l’Ukraine, avaient annoncé leur décision de quitter la convention. Le Comité international de la Croix-Rouge avait dénoncé un « dangereux recul pour la protection des civils dans les conflits armés ».
Au sixième jour d’un cessez-le-feu fragile, conclu au terme de la « guerre de douze jours », l’Iran a déclaré dimanche avoir de « sérieux doutes » sur le respect de ce dernier par Israël, par la voix de son chef d’état-major des forces armées, Abdolrahim Moussavi. Téhéran a également demandé à l’Organisation des Nations unies de reconnaître la « responsabilité » d’Israël et des Etats-Unis dans le déclenchement de la guerre.
L’attaque israélienne qui a ciblé la prison d’Evin, à Téhéran, a fait 71 morts, a par ailleurs fait savoir le pouvoir judiciaire iranien, dimanche. La veille, une foule immense s’est rassemblée dans les rues de la capitale iranienne pour assister aux funérailles nationales d’une soixantaine de hauts gradés militaires et scientifiques liés au nucléaire, tués par des frappes israéliennes lors du conflit.
Pour la troisième année de suite, les Rouge et Noir du Stade toulousain sont repartis avec le Bouclier de Brennus, en remportant la finale de rugby du Top 14, samedi, au Stade de France, face à l’Union Bordeaux-Bègles (UBB). Mais rien ne fut simple pour les hommes d’Ugo Mola, un an après avoir déroulé face à ces mêmes Girondins (59-3). Cette fois-ci, le suspense a tenu jusqu’au bout des quatre-vingts minutes de jeu, et même plus que ça puisque les Toulousains ont dû passer par une périlleuse prolongation (39-33).