L’art tisse un fil entre Paris et le front ukrainien

L’atmosphère est fébrile au 11e étage de la tour Orion, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), en cette fin d’après-midi du vendredi 27 juin. Etalées sur le sol, trois toiles de 170 × 77 centimètres attendent d’être roulées et glissées dans un tube en carton. Dans son atelier haut perché, l’artiste d’origine ukrainienne Polina Moroz, enceinte de six mois, s’apprête à expédier ses peintures à la Cité radieuse, à Marseille.

La galerie Kolektiv, nichée dans l’un des 337 appartements de la « machine à habiter » conçue par Le Corbusier et inaugurée en 1952 accueille, en collaboration avec le collectif Spilka Paris, l’exposition « Sloboda », de Polina Moroz, jusqu’au 8 juillet, coup d’envoi d’une programmation d’été dédiée aux jeunes artistes ukrainiennes.

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