Journée de grève chez Princesse Tam-Tam et Comptoir des cotonniers après le placement des deux enseignes en redressement judiciaire

Au cri de « Les comptoirs et les princesses en colère », une cinquantaine de salariés des enseignes Comptoir des cotonniers et Princesse Tam-Tam se sont rassemblés à Paris, rue Scribe, devant le magasin Uniqlo, exploité par leur maison mère, Fast Retailing, jeudi 10 juillet.

Le groupe japonais aux 18 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024 avait demandé le placement en redressement judiciaire de ses deux filiales, le 20 juin, au tribunal des activités économiques de Paris. Celui-ci est devenu effectif le 1er juillet.

Près d’un tiers des 100 magasins exploités sont menacés, dans le cadre d’un « plan de redressement », avait alors annoncé Fast Retailing France, qui y emploie près de 500 personnes. D’après les informations du Monde, le plan de restructuration concerne notamment 65 salariés employés dans 26 magasins. « Des femmes, surtout », note Véronique Révillod, secrétaire générale de la Fédération des services CFDT. S’y ajoutent des postes supprimés au siège.

Vingt boutiques Princesse Tam-Tam, dont huit des 12 exploitées à Paris, et six magasins Comptoir des cotonniers, dont trois dans la capitale, sont promis à la fermeture. Bien qu’il compte relancer ces deux marques haut de gamme, le groupe a choisi de faire une croix sur 13 emplacements situés dans la région parisienne, bassin de chalandise pourtant connu pour son fort pouvoir d’achat. « Ça fait longtemps que Fast Retailing fait des erreurs », estime, sous le couvert de l’anonymat, une salariée de Princesse Tam-Tam, qui, tout comme Frédéric Biousse, ancien dirigeant de Comptoir des cotonniers, ne croit guère à la relance annoncée par Fast Retailing en exploitant des magasins vendant les deux marques.

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