Le Maroc, pays hôte de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) féminine, affronte le Nigeria, ultra-favori, en finale de la compétition, samedi 26 juillet à Rabat. Déjà finalistes lors de la précédente édition, en 2022 (déjà au Maroc), les Lionnes de l’Atlas ont arraché leur qualification pour la finale après leur victoire aux tirs au but face au Ghana en demi-finale (1-1, 5 t.a.b à 4).
En progression constante depuis 2020, grâce à des moyens importants déployés par la fédération marocaine pour devenir une place forte du football féminin en Afrique, et à l’apport de joueuses binationales nées en France ou en Espagne, le Maroc s’est attaché en 2023 les services de l’ex-sélectionneur de l’Espagne Jorge Vilda. Le technicien espagnol avait mené la Roja féminine au titre de championne du monde en 2023. Il avait été limogé suite à l’affaire du baiser forcé de Luis Rubiales, le président de la fédération de l’époque – dont il est proche –, à la joueuse Jennifer Hermoso. A la tête des Lionnes, Jorge Vilda a succédé à Reynald Pedros et poursuivi l’appel à des joueuses binationales lancé par le Français.
Malgré sa montée en puissance et porté par son public, le Maroc ne part pas favori de la finale face au Nigeria, vainqueur de l’Afrique du Sud, tenante du titre, en demi-finale (2-1). Les Nigérianes, éliminées par le Maroc en demi-finale lors de la précédente édition, retrouvent un stade de la compétition qu’elles maîtrisent parfaitement. Avec neuf titres, elles possèdent le record du nombre de victoire en CAN et ne se sont jamais inclinées en finale en neuf participations.
Les Super Falcons – dont la star Asisat Oshoala, ancienne attaquante du FC Barcelone, évolue aujourd’hui au Bay FC, aux Etats-Unis – avaient fait forte impression lors du Mondial 2023 en Australie en s’inclinant aux tirs au but, en huitième de finale, face à l’Angleterre, future finaliste.