Villes accablées par la chaleur, succession d’incendies, multiplication des alertes à la sécheresse… La France a vécu un été éprouvant, aggravé par le dérèglement climatique d’origine humaine. La climatologue Valérie Masson-Delmotte, ancienne coprésidente du groupe 1 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et membre du Haut Conseil pour le climat, regrette la prise de conscience trop lente de la population et des responsables politiques.

Je suis frappée par le nombre de villes qui ont dépassé les 40 °C. Ce seuil est symbolique dans la mesure où cette chaleur intense touche aux conditions mêmes de vie. Aujourd’hui, l’été n’est plus synonyme d’insouciance, mais une saison dangereuse pour les organismes vivants, les activités agricoles, le travail en extérieur.

La France est frappée par une succession de canicules, de sécheresses, d’incendies, de précipitations diluviennes ou d’inondations, qui constitue un danger. Ces événements extrêmes portent atteinte aux droits humains fondamentaux de se nourrir, se déplacer, être en bonne santé. La situation va encore empirer car chaque fraction de réchauffement planétaire augmente la fréquence, la durée et la sévérité des événements extrêmes. Mais le danger vient aussi d’un déni collectif.

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