« Happy Chuseok ». Fidèles à la tradition coréenne, les stars de la K-pop n’ont pas manqué d’adresser un message à leurs fans à l’occasion de la traditionnelle fête des ancêtres, célébrée cette année lundi 6 octobre. Ainsi de 1Verse (prononcer « universe »), une formation née en 2025, qui réunit deux Nord-Coréens, deux Américains et un Japonais, se veut, dixit Hyuk, l’un des deux Nord-Coréens, « une réponse à la question : jusqu’où la K-pop peut aller dans la diversité ? ».
Les vœux de 1Verse ont été adressés en anglais et en coréen, comme un moyen de rappeler les racines coréennes d’une K-pop qui construit son succès sur des talents ciselés au fil d’années de travail acharné, mais qui, ultraconcurrentielle, doit innover en permanence pour séduire des fans dans la péninsule comme à l’étranger. Pour cela, la K-pop joue sur les tendances inclusives pour attirer des fans d’horizons de plus en plus divers, voire briser des tabous et s’ériger en modèle.
Cette politique a commencé par l’apprentissage des langues étrangères des stars de la K-pop, le japonais, le chinois ou encore l’anglais, selon le marché ciblé. Puis est venue l’adjonction de membres non coréens. Le groupe féminin f(x), lancé en 2011, comprenait des chanteuses chinoise et américaines.