Spécialiste de la mesure des conditions de vie et de l’évaluation des politiques publiques, Samira Mizbar inscrit les manifestations de la GenZ dans le cadre plus large des dynamiques contestataires qui traversent le Maroc, en réaction aux inégalités et à la violence de l’Etat.

Elles découlent de l’abandon de l’Etat et du libéralisme débridé dans lequel évolue le pays, un phénomène qui s’est accéléré sous le gouvernement actuel. A cela s’ajoute une approche technocratique et favorable aux lobbys, qui neutralise le débat politique et exclut les partis de la prise de décision.

Le Haut-Commissariat au plan, le Conseil supérieur de l’éducation, la Banque centrale et la Cour des comptes posent depuis longtemps des diagnostics sans complaisance, mais leurs recommandations sont systématiquement ignorées ou, dans le meilleur des cas, partiellement considérées.

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