La maille Molli crépite, glisse, mousse. Elle se fait douce ou nerveuse, moelleuse ou craquante au gré des fils et des points. « Je pars toujours de la matière, des fils. Un relief, une texture, un effet : la maille, c’est sensoriel, on a envie de la toucher, raconte Charlotte de Fayet, directrice générale et directrice artistique de la marque. Récemment, je suis tombée sur un papier marbré utilisé par un relieur et j’ai voulu retranscrire ce mélange de couleurs en maille. »

Aux côtés de sa styliste, elle compose des collections à partir de points de tricot originaux et, parfois, de trouvailles inattendues : des fils imprimés et bouclés qui évoquent le verre de Murano ; un coton ultra-léger à la texture fourrure ; un tricotage aussi vaporeux qu’une brume ; une maille gonflée, soufflée, proche de la mousse… « Celle-ci, on l’a appelée “chantilly”. » La marque revendique un aspect « moelleux » et « réconfortant », mais aussi une certaine délicatesse, un héritage direct de son ADN : la layette.