L’échéance se rapproche. Le 31 décembre, plusieurs dizaines d’organisations non gouvernementales internationales devraient savoir si elles sont autorisées ou non par l’Etat hébreu à opérer dans la bande de Gaza. La plupart de ces acteurs humanitaires interviennent sur place de longue date, avec l’accréditation obligatoire des autorités israéliennes.
Dans un communiqué commun publié le 17 décembre avec plus de 200 organisations internationales et palestiniennes, les agences de l’ONU ont rappelé que leur exclusion aurait « un impact catastrophique sur l’accès aux services de base », nécessaires aux quelque 2 millions de Palestiniens qui survivent au milieu des ruines, des inondations de l’hiver et d’un fragile cessez-le-feu après deux ans d’une guerre d’anéantissement menée par l’armée israélienne à la suite des attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023.
Au printemps, l’Etat hébreu a modifié la procédure d’enregistrement pour les organisations du secteur humanitaire, qui est désormais du ressort du ministère de la diaspora et de la lutte contre l’antisémitisme. Selon nos informations, les ONG sont aujourd’hui sous forte pression du Cogat, l’organisme militaire israélien supervisant les activités civiles dans les territoires palestiniens, qui fait partie du comité chargé d’étudier les dossiers.