Des décors du mythique Orient-Express aux meubles iconiques que sont le chiffonnier ventru en galuchat d’André Groult, ou le bureau-bibliothèque cylindrique en palmier de Pierre Chareau, coiffé d’une coupole : le Musée des arts décoratifs invite à plonger dans l’effervescence créative des Années folles. Plus de 1 200 objets (mobilier, bijoux, vêtements, affiches, dessins, etc.), réunis sur trois étages du musée parisien, célèbrent – jusqu’au 26 avril 2026, sous le titre « 1925-2025. Cent ans d’Art déco » – l’anniversaire de l’exposition internationale qui a propulsé sur le devant de la scène mondiale ce style audacieux, raffiné et résolument moderne.

Dans le Paris d’après-guerre, d’avril à novembre 1925, plus de 16 millions de visiteurs arpentent l’événement voulu à la gloire des « arts décoratifs et industriels modernes » par le ministère du commerce et de l’industrie. C’est un festival d’innovations : plus de 200 pavillons sont érigés autour du Trocadéro et sur les deux berges de la Seine par des architectes de renom. Ouverts tard, illuminés de mille feux grâce à la fée Electricité, c’est aussi un lieu de divertissement, avec un « parc des attractions ».

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