Quentin Tarantino a coutume de dire que le cinéma et la musique, dans son esprit, marchent « main dans la main ». Que ces rapprochements tiennent de la caresse, du coup de fouet, de la torgnole ou de la poignée amicale, peu importe : pour tout ce qui touche à la musique de ses films, le réalisateur a toujours pu compter sur Mary Ramos, qui l’épaule depuis son premier long-métrage, Reservoir Dogs (1992). A Hollywood, ils sont une soixantaine à exercer, comme elle, ce métier aussi essentiel que méconnu, dont la mention, à la fin des génériques, passe presque toujours inaperçue : superviseur musical.

Suggérer aux cinéastes des morceaux à insérer dans leur bande-son, voire des musiciens pour la composer ex nihilo ; aider les acteurs à entrer dans la peau de leur personnage en leur proposant une playlist ad hoc ; s’assurer, enfin, que les droits des titres retenus soient bien disponibles : telles sont les principales missions de ces limiers à cheval entre deux filières de plus en plus interdépendantes, le cinéma et la musique. « Il y a un côté détective dans ma profession », confie Mary Ramos, regard en coin et sourire discret.

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