Jeudi 4 décembre, le Kenya est devenu le premier Etat d’Afrique, et plus largement du Sud global, à signer un accord bilatéral avec les Etats-Unis de Donald Trump en matière de santé. Le texte, paraphé à Washington par le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, et le président kényan, William Ruto, est aussi le premier de ce type conclu depuis la dissolution, en février, de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid).
L’accord prévoit le versement par les Etats-Unis de plus d’1,6 milliard de dollars (1,37 milliard d’euros) au système de santé kényan, sur cinq ans, pour lutter contre le sida, le paludisme, la tuberculose et la polio. Le Kenya contribuera à hauteur de 850 millions de dollars supplémentaires et s’engage, à terme, à « assumer une plus grande responsabilité financière », selon le département d’Etat américain.
Le Kenya fait partie des rares pays africains « bien vus » à Washington. Nairobi a en particulier gagné la considération des Etats-Unis en prenant la tête de la mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti, pays des Caraïbes ravagé par la violence des gangs.