Vendredi 19 décembre, cela fera quatre ans jour pour jour que le cycle de trois référendums prévus par l’accord de Nouméa s’est achevé. Depuis, et conformément à la formule écrite noir sur blanc en 1998, voilà quatre ans que les partenaires calédoniens doivent se réunir « pour étudier la situation ainsi créée » par les trois « non » à l’indépendance. La légitimée contestée du référendum de 2021, boycotté par les indépendantistes, compliquant un peu plus encore des discussions laborieuses, force est de constater que l’accord de Nouméa, qui prônait l’émergence d’une « communauté de destin » en Nouvelle-Calédonie, ne fait toujours pas recette en 2025.

Opposé à la « consultation anticipée » sur l’accord contesté de Bougival proposée le 14 novembre par la ministre des outre-mer Naïma Moutchou, le Front de libération nationale Kanak et socialiste (FLNKS) avait appelé ses partisans à un « sit-in pacifique » devant le Congrès, à l’heure de l’examen du texte, le 8 décembre. Manifestation interdite par le Haut-Commissariat, qui a donc bouclé le quartier. Une mesure exceptionnelle, les manifestations, y compris politiques, étant habituellement autorisées à se dérouler devant l’institution.

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