Le beau slogan, qui sonne comme un spot publicitaire, ne survit pas à l’épreuve des faits. En septembre, le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino, avait présenté la Coupe du monde 2026 de football comme la compétition « la plus inclusive » jamais organisée, à même de « rassembler » le plus grand nombre dans « un moment de communion inédit ». Quatre mois plus tard, ce sont surtout des voix critiques qui se joignent pour dénoncer les prix des billets afin d’assister au tournoi, organisé par les Etats-Unis, le Canada et le Mexique (du 11 juin au 19 juillet 2026). « Honteux », « scandaleux », « hallucinant » : les supporteurs des équipes nationales répètent tous les mêmes mots pour fustiger les tarifs que prévoit de pratiquer la FIFA.
Six jours après le tirage au sort, suivi dans la foulée de la révélation du calendrier de chaque nation, l’instance internationale a dévoilé, jeudi 11 décembre, les prix des places réservées aux groupes de fans. Ceux de l’équipe de France, par exemple, devront débourser entre 191 euros et 604 euros pour un match de poule, entre 586 et 1 240 euros pour un quart de finale, puis de 3 601 euros à 7 466 euros pour une finale, selon les chiffres fournis par le principal groupe de supporteurs des Bleus, Les irrésistibles Français.