Sa famille vit au Bourget, en Seine-Saint-Denis, lui s’était expatrié en Australie pour le soleil et l’amour du voyage. Mort dimanche 14 décembre, Dan Elkayam, l’une des 15 victimes tuées dans l’attentat antisémite de Sydney, est l’un des deux Français touchés par cette attaque, un autre, non identifié, ayant été blessé. « On est quatre frères et sur les quatre, pour moi, c’était le plus gentil de tous », a déclaré son grand frère Jérémie sur Franceinfo, décrivant le jeune ingénieur informatique de 27 ans comme « quelqu’un d’extraordinaire qui profitait de la vie, pas du tout matérialiste, qui avait la valeur des choses et qui aimait voyager ».

« Ses parents, qui vivent toujours dans une résidence au Bourget, étaient des commerçants de la ville bien connus, qui ont tenu un magasin d’ameublement », a détaillé, auprès de l’Agence France-Presse, le maire de la commune, Jean-Baptiste Borsali, pour qui l’annonce de sa mort « a créé l’émoi au sein de la ville parce que ce sont des gens très sociables, très gentils et bien connus de la population ».

Après une scolarité au Bourget, Dan Elkayam a passé son bac au lycée privé ORT de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Il a poursuivi ses études en ingénierie informatique à Créteil, puis a travaillé à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine) avant de s’expatrier en décembre 2024 en Australie, où il partageait la vie d’une jeune femme brésilienne rencontrée lors de ses multiples voyages. Des photos postées sur les réseaux sociaux le montrent en Indonésie, en Thaïlande, aux Philippines, au Japon, au Vietnam ou encore au Mexique, aux Etats-Unis et en Nouvelle-Zélande.

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