A Paris, dans l’ancienne imprimerie dont elle a fait sa galerie, Anne de Villepoix poursuit le travail en faveur des artistes africains et afro-descendants, qu’elle a commencé bien avant que le marché et les institutions ne s’y intéressent. Cette ancienneté et cette constance se voient dans le nombre et la diversité des œuvres présentes sur les murs dans une exposition collective qui récapitule quelques-uns des engagements de la galeriste et en ajoute de plus récents. Il y en a même tant que l’on ne peut les évoquer tous.

Deux aquarelles de Barthélémy Toguo rappellent ainsi que l’artiste camerounais, né en 1967, depuis longtemps internationalement reconnu, a longtemps exposé chez Anne de Villepoix. Près d’elles est placée l’une de ces œuvres associant photographie, numérique et tapisserie dans lesquelles Noel W. Anderson, qui est né en 1981, reprend, après Barkley Hendricks (1945-2017) et David Hammons, l’un des sujets symboliques de l’art afro-américain : le sport, ici le basket-ball. Moyen de promotion économique ou assignation sociale à une carrière d’athlète ? Exaltation ou enfermement des corps noirs ? La réponse d’Anderson ne laisse aucun doute.

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