Comparatif : les meilleures liseuses noir et blanc

Toute une bibliothèque contenue dans un appareil électronique plus compact qu’un livre de poche. Apparues voilà presque 20 ans, les liseuses ont rencontré un succès immédiat auprès des lecteurs assidus. Une réussite liée aussi à leur technologie d’affichage par encre numérique, qui offre le même confort de lecture qu’un livre papier, tout en garantissant une autonomie de plusieurs semaines. L’essentiel des ventes se concentre autour de deux marques, Kindle, chez Amazon, et Kobo, associée principalement à la Fnac et Rakuten, mais il existe des alternatives sérieuses que nous avons essayées. Une fois n’est pas coutume, nos tests n’ont pas permis d’établir un classement des appareils, tous les modèles de notre sélection utilisant le même écran (Carta 1 300 du fabricant taïwanais E ink). En résumé, ils diffèrent surtout par leur design, leur ergonomie et leur richesse fonctionnelle. Nous avons donc constitué un jury indépendant de 3 lecteurs réguliers âgés de 30 à 56 ans, afin de les départager sur ces critères assez subjectifs.

Si vous empruntez régulièrement vos livres numériques à la médiathèque, passez votre chemin, les liseuses Kindle ne sont pas compatibles avec les protections DRM qui accompagnent les documents au format epub. Et comme ces verrous sont employés par de nombreuses librairies en ligne, la Kindle n’y aura pas non plus accès : les seuls livres protégés qu’elle accepte d’ouvrir sont ceux vendus par Amazon. Heureusement, le catalogue de la marque américaine est extrêmement vaste. Si rester dans l’écosystème d’Amazon ne vous pose pas problème, pas d’hésitation, la Kindle Paperwhite est sans conteste la meilleure liseuse de notre sélection. Si l’appareil plaît autant, c’est d’abord pour sa simplicité d’usage. L’interface contextuelle, qui s’affiche en tapotant le haut de l’écran est très intuitive ; à une icône correspond une fonction - police de caractères, sélection du chapitre, marque-page ou recherche. Le jury a aussi apprécié la possibilité de régler finement la luminosité et plus encore la température de l’image pour un rendu plus chaud, très agréable en lecture nocturne. Enfin, tous les jurés ont salué la bonne réactivité, à l’allumage comme pour les changements de pages.

Intégrant un logiciel développé par l’entreprise française Vivlio, cette liseuse de 6 pouces conçue par l’Ukrainien PocketBook cumule les bons points. D’abord, elle n’est pas enfermée dans l’écosystème d’Amazon : elle peut ouvrir les livres protégés par le verrou logiciel d’Adobe, employé par de nombreuses librairies en ligne, et de nombreuses médiathèques, pour s’assurer que leurs ouvrages ne soient pas copiés. Elle intègre également une librairie en ligne offrant une très vaste collection de titres payables par carte bancaire. Son traitement antireflet est le plus efficace parmi tous les modèles testés. Ensuite, elle dispose de boutons physiques disposés sous l’écran, qui facilitent la navigation, notamment en position assise ou allongée. Seul petit bémol, la pression produit un clic assez audible qui pourrait gêner une personne dormant à côté, même si cela reste toujours plus discret que de tourner les pages d’un livre papier. Il reste possible de naviguer en tapotant l’écran. Précis et réactif, celui-ci s’accompagne d’un rétroéclairage (luminosité et température) automatique ou manuel, qui augmente encore le confort d’utilisation, notamment en réduisant la teinte bleutée. A noter, à la différence de la Kindle Paperwhite, cette liseuse n’est pas étanche.

Pourquoi nous faire confiance

A qui s’adressent les liseuses

Comment nous les avons choisies

Comment nous les avons testées

Notre liseuse préférée

Une belle liseuse 6 pouces

Les autres modèles testés

L’auteur de ce guide a été chef de rubrique Matériels à l’Ordinateur individuel, l’un des magazines sur l’informatique les plus populaires des années 1990 et 2000. Durant 11 ans, il a notamment été en charge des comparatifs de matériels. Depuis 2012, il intervient pour différents médias en tant que journaliste indépendant, notamment 01net et 60 millions de consommateurs. Dans le cadre de ce guide d’achat, il a parcouru des centaines d’avis de consommateurs sur Internet. Un jury de trois testeurs indépendants a évalué la prise en main et le confort d’utilisation des six liseuses.

A tous ceux qui lisent régulièrement des livres et, dans une moindre mesure, des BD (mangas notamment) ou des magazines. L’élément déclencheur pour l’achat de cet appareil varie selon les utilisateurs avec lesquels nous avons échangé, et les nombreux avis laissés sur les sites d’e-commerce. Pour Claude, c’est d’abord pour une question de commodité. Elle fréquente assidûment la médiathèque de sa commune, mais les livres qu’elle emprunte sont souvent volumineux. Si cela n’est pas trop gênant lorsqu’elle lit chez elle, il en va tout autrement dans les transports en commun.

Ariane partage le même avis et ajoute que les gros livres sont assez pénibles à lire au lit… et son mari supporte de moins en moins le bruit des pages qui se tournent quand il essaie de trouver le sommeil. La compacité et la légèreté des liseuses sont sans conteste l’une des raisons qui pousse les lecteurs à délaisser le livre papier. Audrey, qui emportait parfois plus de 10 livres en vacances ne pourrait plus revenir en arrière. « Et si j’ai terminé toutes mes lectures, je peux en emprunter d’autres en me connectant au site de la médiathèque ». Isaac, de son côté, possède un abonnement à Amazon Kindle, et apprécie de découvrir de nouveaux auteurs qui lui sont recommandés en fonction de ses préférences littéraires.

Mais le passage à la liseuse est aussi motivé par le souhait de « faire de la place ». Comme Sofia, qui n’a plus une étagère de libre pour caser les nombreux bouquins qu’elle a déniché dans les vide-greniers. « Je n’achète quasiment plus de livres ; j’en télécharge gratuitement sur les sites en ligne comme celui de Kobo ». La possibilité de stocker des centaines d’ouvrages apparaît comme un plus : « 16 Go de mémoire interne, c’est plus de 16 000 livres, plus de 3 000 BD » rappelle l’acheteur d’une Kindle sur Amazon, qui dévore jusqu’à 10 mangas par semaine !

Ce qui ressort de la plupart des commentaires que nous avons parcourus et des témoignages que nous avons recueillis, c’est un immense sentiment de satisfaction. Nous n’avons trouvé personne qui ait été déçu après son passage du livre papier vers la liseuse. Il est même un public qui pourrait trouver un intérêt supplémentaire à cet outil : les dyslexiques. En effet, les liseuses permettent d’afficher les textes dans une police de caractères spécialement adaptée à ce trouble de la lecture. La plus commune est OpenDyslexic, présente sur tous les modèles de notre sélection. En résumé, même si certains apprécient de retrouver ponctuellement la texture soyeuse du papier, son parfum aussi, comme une madeleine de Proust, ils ne renonceraient pas à cet outil si pratique et agréable à l’usage.

Les liseuses noir et blanc sont de loin les plus vendues. Les modèles couleur se démocratisent, mais les ventes sont encore marginales. Notamment parce que l’encre numérique peine à restituer fidèlement les teintes vives et contrastées. Si les fans de BD sont friands de cette nouvelle technologie, ils sont les premiers à regretter la faible qualité du rendu. Quant aux amateurs de mangas, ils jettent plus volontiers leur dévolu sur les liseuses monochromes, d’autant qu’une majorité de BD japonaises ne sont pas colorisées. Pour cette raison, nous avons choisi de ne tester que des liseuses noir et blanc, mais en deux tailles d’écran, six et sept pouces. Les modèles de 6 pouces sont toujours les plus répandus, mais de nombreux utilisateurs, lecteurs de BD notamment, leur préfèrent les liseuses 7 pouces qui offrent un format d’affichage plus adapté à ces ouvrages.

Nous avons été surpris de constater que toutes les liseuses intègrent la même référence d’écran à encre numérique, fabriquée par le taïwanais E Ink. Seule la définition change, en fonction de la taille. En conséquence, il est très difficile de départager les liseuses sur ce point. Toutes choses égales par ailleurs, la liseuse la moins chère offre la même qualité d’image que la plus coûteuse. En outre, la batterie n’est pas un problème : toutes tiennent des semaines sur une seule charge, l’appareil ne consommant de l’énergie que pour changer l’affichage ou lorsqu’on active le rétroéclairage.

Toutes les liseuses emploient la même technologie d’écran, et offrent la même qualité d’affichage. Qui se révèle excellente, au point que la précision des caractères surpasse celle de nombreux livres imprimés. Nos évaluations de la qualité d’image et de la rapidité de l’affichage nous ont donné des résultats identiques.

Les Kindle Paperwhite et Kobo Clara BW sont classées IPX8. Selon cette norme internationale, la liseuse peut supporter une immersion dans de l’eau douce jusqu’à 2 mètres de profondeur pendant 60 minutes. Pour simuler une chute dans la baignoire, nous avons plongé les appareils, écran allumé, dans un bac rempli d’eau durant trente minutes. Puis nous les avons séchées en suivant le protocole précisé par le fabricant.

Mais ce qui distingue surtout les liseuses, c’est leur facilité de prise en main, leur design, leur ergonomie et la présence de fonctions annexes plus ou moins pertinentes. Comme nous ne pouvions départager les liseuses sur ces critères relativement subjectifs, nous avons réuni un jury indépendant composé de trois lecteurs âgés de 30 à 56 ans, dont deux utilisateurs de liseuses, qui lisent entre deux livres par mois et deux livres par semaine, voire davantage.

Nous avons installé le même roman sur les six appareils (La femme de ménage, de Freida McFadden) ainsi que d’autres livres pour constituer une petite bibliothèque. Nous avons demandé à chaque participant de prendre en main les liseuses à tour de rôle durant une semaine. Nous leur avons fourni un tableau détaillant les caractéristiques des appareils sans mentionner leur prix. Pour chaque liseuse, ils devaient noter le confort visuel (contraste, luminosité, netteté) en intérieur et en extérieur, avec et sans rétroéclairage. Nous leur avons également demandé d’évaluer la prise en main et le confort d’usage en lisant debout, assis et couché.

Enfin, ils ont jugé la facilité d’utilisation de chaque tablette : accès aux livres, ergonomie de la bibliothèque, navigation dans les menus, facilité d’accès aux fonctions de lecture (ajout de marque-page, taille et aspect de la police de caractères, intégration de statistiques de lecture…) Une fois leur avis rendu, nous leur avons communiqué le prix de chaque appareil afin de savoir si cette information pouvait modifier leur jugement. Cela n’a pas été le cas.

Deux d’entre eux ont accordé la première place à la Kindle Paperwhite. La dernière participante l’a classée deuxième, derrière la Vivlio Light, pour une raison qui n’a rien à voir avec l’appareil lui-même. Annie emprunte régulièrement des livres numériques à la médiathèque municipale, or la plupart de ces établissements n’autorisent pas les prêts sur les liseuses Kindle, en raison des règles spécifiques de protection contre la copie (DRM).

Voici la liseuse qui se rapproche le plus d’un livre de poche. Ses dimensions et son poids sont comparables, mais son épaisseur est bien moindre, 9 mm seulement. Surtout, sa mémoire interne de 16 Go peut contenir plusieurs milliers de livres ou bandes dessinées. Si la Paperwhite a autant séduit le jury, c’est d’abord parce que son fonctionnement est très intuitif. Une personne totalement réfractaire à la technologie aura peut-être besoin d’aide pour paramétrer la connexion Wifi et lier la liseuse au compte Amazon Kindle. Mais cette étape passée, l’usage ne demande aucune connaissance. La page d’accueil présente un aperçu des livres de la bibliothèque et des suggestions de prochaines lectures, à acheter dans la boutique, ou à emprunter, si l’on dispose d’un abonnement Kindle. Pour 9,99 euros par mois, celui-ci donne accès à des milliers de livres, BD ou magazine. Notez que si vous disposez d’un abonnement Amazon Prime, vous avez accès également accès à une importante sélection d’ouvrages via l’offre Prime reading. Vous pouvez aussi ajouter des livres au format epub récupérés par ailleurs. Pour cela, le plus simple consiste à utiliser l’application gratuite Calibre, qui convertit automatiquement le fichier pour le rendre compatible avec la liseuse ou de l’envoyer via l’option « Envoyer vers Kindle » depuis son compte Amazon Kindle.

Dotée d’un écran précis et réactif et d’un traitement antireflet efficace, la Paperwhite offre une expérience de lecture très confortable en toutes situations ou presque. Un membre du jury la trouve un peu trop large pour être manipulée aisément d’une seule main, par exemple dans les transports en commun. Aucun souci dans les autres situations. L’affichage peut être réglé en mode paysage pour la lecture allongé sur le côté ; dommage seulement que le changement d’orientation ne soit pas automatique. L’éclairage et la température se règlent très précisément, mais là encore, manuellement. D’après Amazon, l’autonomie atteint 12 semaines ; la mesure est effectuée écran éteint, mais cela reste remarquable, c’est deux fois plus que la Kindle de 6 pouces. Autre atout, primordial pour l’un des membres du jury, la liseuse est étanche. Conformément à la norme IPX8, elle résiste à une immersion allant jusqu’à 60 minutes à 2 mètres de profondeur, ce qui permet un usage sans stress dans son bain ou près de la piscine.

Un défaut pardonnable

Comme toutes les liseuses Amazon, la Kindle Paperwhite ne permet pas d’emprunter les livres numériques des médiathèques municipales, en raison de leur incompatibilité avec les règles de protection contre la copie (DRM). Elle est également incompatible avec le verrou numérique d’Adobe, employé par de nombreuses librairies en ligne.

Une liseuse Made in France, c’est possible ? Pas tout à fait. Ce modèle est développé par l’entreprise lyonnaise Vivlio. Mais si la société conçoit l’écosystème logiciel et la e-librairie intégrée, l’appareil en revanche est fourni par l’Ukrainien PocketBook, l’un des pionniers du marché des liseuses. Et comme tous les autres modèles de ce guide, la Vivlio Light est fabriquée en Chine. Un cocorico en demi-teinte donc, mais ne boudons pas notre plaisir. Si la Kindle Paperwhite a été plébiscitée par deux des membres du jury, ils ont classé ce modèle en deuxième position. La Vivlio a même été classée première par la troisième participante, pour une raison déjà évoquée : contrairement aux Kindle, cette liseuse est compatible avec l’offre de prêt de livres numériques des médiathèques. Pour notre lectrice qui dévore deux livres par semaine, cette compatibilité est primordiale. La liseuse intègre également une librairie en ligne, en partenariat avec la librairie Le Furet du Nord et bien sûr, on peut y ajouter tous les livres numériques que l’on a récupérés par ailleurs. Avec son format de 6 pouces, la liseuse n’est pas la plus adaptée pour la lecture de mangas par exemple, mais sa compacité la rend plus pratique à utiliser d’une main. Et elle se glisse aisément dans la poche d’un blouson ou un petit sac à main.

Même si la prise en main est un peu moins intuitive que celle de la Paperwhite et sa réactivité légèrement en retrait, la liseuse dispose d’autres atouts. D’abord un traitement antireflet très efficace lors de l’utilisation en extérieur. Ensuite, des boutons physiques, qui permettent d’accéder au menu ou de tourner les pages. Autre point fort, le basculement automatique de l’affichage du mode portrait au mode paysage : très agréable lorsqu’on lit allongé sur le côté. Il est bien sûr possible de le désactiver en cas de besoin. Petit bémol à ce propos : en mode paysage, l’assignation des boutons physiques n’est pas inversée. Il faut donc appuyer sur celui du haut pour passer à la page suivante, et vice-versa, ce qui n’est guère intuitif. La Vivlio dispose d’un mode de réglage automatique de la luminosité et de la température (de blanc pur à orangé), en fonction de l’éclairage ambiant. Enfin, le jury a apprécié la qualité de fabrication de l’appareil, tout comme la texture rainurée du dos, qui offre une prise en main rassurante lorsqu’on se tient debout dans les transports en commun.

Kobo Clara BW

L’un des membres du jury, qui possède une liseuse Kobo depuis sept ans, a immédiatement constaté le gain qualitatif qui sépare les deux générations d’appareils de ce modèle. Équipée de la dernière génération d’écran E Ink monochrome, la Clara BW affiche une excellente précision des caractères, tout en contraste. Le traitement antireflet est bon, mais pas aussi remarquable que celui de la Vivlio. La luminosité et la température peuvent être réglées finement, et s’adapter automatiquement à l’éclairage ambiant. Pas besoin de passer par le menu pour modifier la luminosité, il suffit pour cela de glisser le doigt le long du bord gauche de l’écran. Dommage qu’il ne soit pas possible de basculer ce dernier en mode paysage, car cette option est vraiment appréciable, notamment lorsqu’on lit en position allongée. En revanche, l’affichage simultané de paramètres de lecture en haut et bas d’écran est appréciable. Par exemple, le temps restant dans le livre, les pages restantes avant la fin du chapitre, ou encore le pourcentage de chapitre lu. Autre atout, particulièrement apprécié d’un des membres du jury, la Clara BW est certifiée IPX8, ce qui garantit une étanchéité à l’eau de 60 minutes à 2 mètres de profondeur. Nos tests le confirment, on peut utiliser l’appareil sans crainte en prenant un bain, au bord de la piscine ou en barbotant dans le jacuzzi. Si ce point vous semble également indispensable, alors préférez ce modèle à la Vivlio, qui n’est pas étanche. Pour finir, la prise en main a été jugée bonne par l’ensemble du jury et sûre grâce à sa texture granuleuse. Mais ils ont tous préféré l’esthétique de la Vivlio et ses boutons physiques.

Amazon Kindle. C’est la liseuse la plus simple de la gamme Kindle d’Amazon, et sans doute la plus populaire, en raison de son prix très menu. Elle ne coûte que 110 euros en version avec publicité, et 120 euros sans. Notez que les pubs ne viennent pas interrompre la lecture ou la navigation ; elles n’apparaissent que lorsque l’écran est éteint. Malgré ce prix plancher, la tablette offre la même qualité d’affichage que la Paperwhite. La réactivité est à l’avenant, tout est fluide, rapide, précis. Où sont les différences alors, hormis la taille ? Eh bien, d’abord, la Kindle 16 Go n’est pas étanche. Ensuite, et c’est peut-être sa principale faiblesse, elle ne dispose que du réglage de la luminosité et non de la température de couleur. Le rendu, plutôt bleuté, n’est pas forcément dramatique à condition de réduire au maximum l’intensité d’éclairage en lecture de nuit, mais cela reste moins agréable qu’un affichage plus chaud. L’autonomie est également moindre que sur la Paperwhite ; six semaines d’après Amazon, contre 12 semaines pour son aînée. Enfin, elle n’est pas compatible avec l’offre de prêt des médiathèques françaises.

Boox Go 6. Nous l’avons évoqué, les liseuses diffèrent essentiellement par leur interface logicielle et leur ergonomie. Mais la plupart peuvent être utilisées après avoir rapidement parcouru le mode d’emploi. Pas les Boox. Ces appareils fonctionnent en effet dans un environnement Android. On pourrait les comparer à des tablettes dont l’écran à cristaux liquide aurait été remplacé par un affichage à encre numérique. Avantage : elles offrent une richesse de contenus bien supérieure aux liseuses classiques, puisqu’il est possible d’y installer un grand nombre d’applications piochées dans le Play Store. A commencer par les applis Kindle ou Kobo. Si vous disposez d’un compte auprès d’une de ces plateformes, vous pourrez accéder aux livres que vous avez loués ou achetés aussi aisément que sur les liseuses éponymes. Bien sûr, l’appareil peut également lire les livres qu’on y transfère, dans la plupart des formats existants. La Boox Go 6 se distingue par sa compacité remarquable ; c’est aussi la liseuse la plus légère de notre sélection. Moins de 150 grammes ! Elle intègre la dernière technologie d’écran E Ink et profite ainsi d’un affichage très précis. Le traitement antireflet est correct, même s’il est moins efficace que sur la Vivlio par exemple. Mais la contrepartie de cette richesse, c’est qu’elle rend la liseuse bien moins intuitive que les autres modèles. D’autant que l’interface n’est pas des plus ergonomique. En outre, de nombreuses applis du Play Store sont inadaptées à un usage sur écran à encre numérique, notamment parce que, outre l’affichage monochrome, le processeur interne est moins puissant que celui d’un smartphone. Pour autant, cette double spécialisation de liseuse et tablette se traduit par un prix élevé pour un modèle de seulement 6 pouces.

Boox Go 7. Ce modèle hybride cumule, comme la Boox Go 6, les fonctions de liseuse et tablette Android. Elle dispose de la même dalle E Ink que sa petite sœur, mais en version 7 pouces. La qualité de fabrication est remarquable, même si le traitement antireflet pourrait être plus efficace encore. La Boox Go 7 dispose de deux boutons physiques situés à droite de l’écran, bien pratiques pour naviguer de page en page… une fois qu’on est parvenu à les paramétrer. Car c’est une vraie galère. Par défaut, cela fonctionne pour tourner les pages des livres pré installés (ouvrages en anglais et chinois uniquement), mais pas avec les ouvrages téléchargés via les applis récupérées sur le Play Store, Kindle et Kobo notamment. Et ne comptez pas sur le mode d’emploi pour vous aider ; c’est sur la plateforme Reddit que nous avons finalement trouvé la solution. Merci au contributeur car la manipulation est totalement contre-intuitive. Passé ce désagrément, la navigation est agréable, du moins en position assise ou allongée. Debout, la largeur de la liseuse (136 mm) est jugée trop importante pour une utilisation à une main, dans les transports par exemple. Plus généralement, le jury s’est montré assez peu séduit par ce concept de liseuse sous Android. Non pas parce qu’ils disposent déjà d’un smartphone et d’une tablette, mais car ils estiment qu’une liseuse doit rester un appareil très simple, et offrir la commodité d’usage la plus proche possible de celle d’un livre papier.

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