La France suffoque. Depuis le 19 juin, la quasi-totalité du territoire est confrontée à une vague de chaleur intense, aggravée depuis le positionnement d’un dôme de chaleur au-dessus du pays le vendredi 27 juin. Selon Météo-France, la journée du 30 juin « a été la journée de juin la plus chaude depuis le début des relevés (1947), dépassant celle du 27 juin 2019 ».
L’indicateur thermique national, qui mesure la température moyenne dans l’Hexagone, a en effet atteint un niveau record lundi 30 juin, avec une température moyenne de 28,14 °C, sensiblement plus élevée que le précédent record de 2019 (27,98 °C) et 7,45 °C au-dessus de la moyenne observée sur la période 1991-2020. Ce chiffre est monté à 28,72 °C le 1er juillet, soit 7,52 °C d’écart.
« L’anticyclone agit comme un couvercle fictif sous lequel la chaleur s’accumule jour après jour », explique Christine Berne, climatologue à Météo-France. Face à la situation, plusieurs centaines d’établissements scolaires ont dû fermer leurs portes dès lundi. 84 départements ont été placés en vigilance orange canicule.
Mardi 1er juillet à midi, seize d’entre eux sont passés en vigilance rouge, un niveau d’alerte qui témoigne du caractère exceptionnel et dangereux de cet épisode. Une vigilance rouge qui « survient très tôt dans la saison, à un moment où l’on observe encore une forte activité dans de nombreuses zones », décrypte la climatologue.