Cachée dans un ancien relais de diligences, la Chapelle XIV, une galerie intégrant un café et un disquaire électro, a donné carte blanche à Delphine Dénéréaz. L’artiste textile, qui tisse des bandes de draps et de nappes usagés en lirette, a invité l’artiste Bridget Low. Elle partage avec elle son univers féerique, où ses tapisseries revisitent les contes populaires de l’enfance avec des références au monde contemporain.
Lancée pendant la fashion week homme de Paris qui s’est déroulée du 25 au 29?juin, la première série de sculptures en bronze du créateur belge est vendue en neuf exemplaires. A travers ses vases-fleurs qui, dit-il, n’ont « pas besoin de fleurs », il pousse à l’extrême le travail de la matière et des couleurs.
Pour sa 9e édition, ce salon intimiste réunissant 24 galeries d’art internationales a invité Pierre Yovanovitch. Autour d’une scénographie reflétant sa vision de la Riviera, l’architecte d’intérieur français a sélectionné des pièces de son mobilier en résonance avec des œuvres d’art. En collaboration avec le Centre Pompidou, le Grimaldi Forum propose aussi, dès le 7 juillet, une exposition intitulée « Couleurs ! Chefs-d’œuvre du Centre Pompidou », imaginée par le spécialiste de la peinture moderne et contemporaine Didier Ottinger.
Ouvert en juin?2024, le Femmes artistes du Musée de Mougins, fondé par le collectionneur Christian Levett, est le premier musée privé en Europe entièrement consacré aux artistes femmes. La collection permanente, qui compte une centaine d’œuvres, allant de l’impressionnisme (Berthe Morisot, Eva Gonzalès…) à l’art contemporain (Jenny Saville, Marlene Dumas…), évolue tous les mois.
Les Nuits du Louvre sont de retour. Le temps d’une soirée, le musée fait écho à son exposition « Louvre Couture », mêlant objets d’art et objets de mode (prolongée jusqu’au 24? août). Avec un ticket d’entrée en poche, les visiteurs peuvent assister à des rencontres (conférence du journaliste Loïc Prigent), au concert de Clara Ysé, s’inscrire à des ateliers (maquillage, photo), et voir des performances (Jordan Roth, Lucky Love…) ou un défilé participatif dans les souterrains du Louvre médiéval… Réservation en ligne.
Lancée en 2024 par Raïssa Tchoulague et Sonia Ben Madhkour, La Table verte cultive avec fantaisie l’art de recevoir. Après le succès, l’été dernier, de La Gelateria éphémère, le duo réitère et s’allie au studio Twoarabminds de Sofiane El Bekri, pour un pop-up de glaces fabriquées artisanalement aux parfums complètement givrés : feuilles de figuier, citron huile d’olive pistache… Citronnade, pâtisseries du chef Valentin Sevilla et Affogato (glace avec du café) complètent la carte. Chaque dimanche, glaces gratuites pour les moins de 6 ans.
Désormais aussi en vogue que le Japon, la Corée du Sud fait escale au Bazar de l’Hôtel de ville. Pour prendre le pouls du pays, le grand magasin lui consacre un pop-up de plus de 500 mètres carrés. Beauté, mode, alimentation, culture… un voyage en accéléré comprenant épicerie, concept store et café, à la découverte des marques coréennes cultes.
A la croisée du tennis, du badminton et du ping-pong, le pickleball se joue avec des raquettes pleines et une balle trouée. L’hôtel parisien Barrière Fouquet’s accueille ce nouveau sport ludique en installant dans sa cour un terrain éphémère accessible pour une heure sur réservation (160 € pour deux), incluant location de raquettes, eau, serviettes et accès aux vestiaires du spa.
Transformée en musée, la maison où Jean Cocteau vécut à partir de 1947 accueille régulièrement des événements. Comme les concerts classiques des « Samedis musicaux », organisés dans le jardin, ou « Partir en livre », une manifestation littéraire organisée dans plus de 2 000 lieux en France (du 11 au 13 juillet). A cette occasion, en écho malicieux à l’univers peuplé d’animaux du poète, une histoire de l’éléphant Babar est racontée par le comédien Benoît Marchand, accompagné par la pianiste Violaine Debever, sur des musiques de Francis Poulenc et Maurice Ravel.
Durant le week-end des 5 et 6 juillet, le musée consacré aux arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques fête le lancement de ses rendez-vous estivaux. Le cap est mis sur les saveurs et les cuisines du monde, avec une programmation gratuite d’ateliers culinaires, de jeux, de mini-concerts et de cinéma en plein air.
La Maison Jean-Vilar inaugure une exposition permanente retraçant l’histoire du Festival d’Avignon depuis 1947, année de sa création, à nos jours. Le parcours, qui se déploie sur 350 mètres carrés, retrace les moments forts de la manifestation, à travers des affiches, des films et des décors emblématiques. Des rencontres (les 6 et 7 juillet), des spectacles (les 10 et 11 juillet) et des lectures (du 12 au 21 juillet) rythmeront cette programmation inaugurale.
Situé au bord du lac du Bourget, le plus grand festival de pop-rock de la région Auvergne-Rhône-Alpes réussit à conjuguer têtes d’affiche (Air, Zaho de Sagazan, DJ Snake…) et groupes locaux. Un festival engagé, aussi bien en faveur des artistes émergents avec le dispositif Tremplin, que des personnes en situation de handicap (les concerts de Jean-Louis Aubert et de Hoshi sont ainsi entièrement traduits en direct en langage des signes pour les malentendants). Précurseur en développement durable, c’est aussi le premier festival français de cette envergure à être raccordé en électricité verte.
Depuis deux ans, dans le cadre du festival pluridisciplinaire Les Nuits de Fourvière, Les Petites Nuits invitent les familles autour d’une programmation mêlant cirque, magie et musique. Au musée gallo-romain, elles pourront assister à un conte écologique immersif (du 8 au 12?juillet) ; sur l’herbe de la grande esplanade, c’est une représentation de l’Iliade par la compagnie Bravache (le 16 juillet) qui les attend, et au lycée Saint-Just, ce seront les spectacles et ateliers du Village magique (jusqu’au 11 juillet). La chanteuse Pomme jouera quant à elle les titres de son album Saisons, accompagnée d’un quatuor à cordes et des circassiens Marie et Yoann Bourgeois (les 15, 16 et 17 juillet) au Grand Théâtre.