L’expulsion de huit migrants des Etats-Unis vers le Soudan du Sud, un « dangereux précédent »

Echoués à Djibouti depuis plus d’un mois, huit hommes expulsés des Etats-Unis ont atterri à Juba, la capitale du Soudan du Sud, au petit matin, samedi 5 juillet, à l’issue d’un affrontement judiciaire remporté par l’administration Trump devant la Cour suprême. « Ces malades vont finalement être expulsés au Soudan du Sud », s’était réjouie la porte-parole du département de la sécurité intérieure américain, Tricia McLaughlin, le 3 juillet. C’est la première fois que les Etats-Unis, en lutte contre l’immigration illégale, expulsent des migrants vers un pays au bord de la guerre civile.

Parmi les hommes, un seul est sud-soudanais. Les autres sont originaires du Laos, de Cuba, de Birmanie, du Mexique et du Vietnam. Qualifiés de « criminels barbares » par l’administration Trump, ils ont été condamnés pour meurtre, cambriolage à main armée ou encore viol. Beaucoup avaient fini de purger leur sentence ou étaient en fin de peine, mais alors que la majorité de leurs pays d’origine refuse de les reprendre, le gouvernement américain a fait d’eux un exemple dans sa lutte contre l’immigration illégale.

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