L’engagement d’Emmanuel Macron à reconnaître l’Etat de Palestine au mois de septembre, lors de l’Assemblée générale de l’ONU, a été reçu avec colère en Israël. Dans un communiqué diffusé deux heures après l’annonce du chef d’Etat français, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a « fermement condamné » cette décision. « Une telle action récompense le terrorisme et risque seulement de créer une nouvelle base avancée de l’Iran, comme l’est devenu Gaza », a déclaré le chef du gouvernement.
La classe dirigeante israélienne a réagi à l’unisson. Israel Katz, le ministre de la défense du pays, a indiqué qu’il n’accepterait pas une telle décision « qui nuit à [la] sécurité [d’Israël] et met en danger [son] existence ». Amir Ohana, le président de la Knesset, a déclaré que la décision du président français équivalait à « remettre un prix au Hamas pour le massacre du 7-Octobre ». Il a ajouté : « J’ai honte d’avoir rencontré cet homme. J’aime la France. Elle mérite un leadership plus courageux. »