C’est l’un de ces établissements familiers du paysage thaïlandais : une station-service PTT, du nom du principal fournisseur de carburant du pays, reconnaissable à sa flammèche bleue et à son inévitable supérette 7-Eleven, ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Jeudi 24 juillet, en fin de matinée, l’une d’elles, située dans la province de Sisaket, à une vingtaine de kilomètres de la frontière, a été frappée par une roquette tirée du Cambodge. Le projectile a atteint la supérette, provoquant un incendie. Le bilan s’élève à au moins huit morts civils, dont un enfant, selon les autorités locales.

Cette attaque s’inscrit dans un regain de tensions particulièrement violent le long des 250 kilomètres de frontière entre les provinces thaïlandaises de Surin et d’Ubon Ratchathani. Des roquettes cambodgiennes sont tombées, jeudi, en huit points différents : un parking d’hôpital (évacué avant l’impact), plusieurs villages et même un centre d’évacuation. Au total, 15 Thaïlandais ont trouvé la mort, dont 14 civils. Bangkok a répliqué en déclenchant, le jour même, trois salves de frappes aériennes sur des positions militaires cambodgiennes, à l’aide de chasseurs F-16. Le Cambodge a annoncé un civil tué sans précision de pertes militaires.

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