Qui succédera à Katarzyna Niewiadoma au palmarès du Tour de France Femmes ? La dernière édition de l’épreuve avait offert aux suiveurs un final haletant : à l’arrivée de l’ultime étape, à l’Alpe-d’Huez, quatre petites secondes seulement séparaient au classement général la vainqueure polonaise de sa dauphine, la Néerlandaise Demi Vollering, lauréate en 2023.

Pour ce cru 2025, les organisateurs ont rallongé le parcours, conformément à la volonté de l’Union cycliste internationale de donner plus de visibilité à la compétition. De quoi, aussi, accentuer le suspense. D’une semaine, soit sept étapes l’an passé, la course se dispute cette fois en neuf jours, du samedi 26 juillet au dimanche 3 août, le tout sur un tracé 100 % français, de la Bretagne à la Haute-Savoie.

Après Paris en 2022, Clermont-Ferrand en 2023 et Rotterdam (Pays-Bas) en 2024, c’est au tour de Vannes d’accueillir le coup d’envoi du Tour de France Femmes. Cette étape inaugurale, la plus courte de cette édition 2025, part du port de la cité morbihannaise et rallie le circuit de Plumelec, pour deux tours et trois ascensions de la côte de Cadoudal (1,7 km à 6,2 %, 3e catégorie). « Une journée conçue pour dynamiser la course », explique Marion Rousse, la directrice de l’épreuve, qui voit bien une puncheuse endosser le maillot jaune à l’arrivée.

Départ réel à 17 h 40.

Après le Morbihan, le peloton poursuit sa route en Bretagne avec une journée dans le Finistère. Un départ de Brest et un final à Quimper, pour une boucle « pimentée de deux bosses, avec la ligne d’arrivée en haut de la seconde », retrace la patronne du Tour, Marion Rousse. Pour cette étape de « plat », les coureuses vont tout de même franchir trois difficultés répertoriées : le Menez Quelerc’h (3 km à 6,2 %, 3? catégorie), la côte de Locronan (0,8 km à 8,9 %, 4e catégorie) et celle du chemin de Trohéir (1,1 km à 5,7 %, 4e catégorie) à deux reprises.

Départ réel à 12 h 30.

Les coureuses quittent définitivement la Bretagne à l’issue de cette troisième journée de l’épreuve. Le peloton s’élance de La Gacilly (Morbihan), ville étape du Tour de l’Avenir en 2023 et de Bretagne en 2024, pour terminer à Angers, après un parcours de 163,5 kilomètres « au débouché de routes champêtres sans grandes difficultés », selon Marion Rousse. La seule difficulté du jour se trouve au 34e kilomètre avec l’ascension de la côte de la Richardière (1,7 km à 4,6 %, 4e catégorie). De quoi augurer un sprint massif pour la victoire d’étape.

Départ réel à 13 h 55.

Au départ de Saumur (Maine-et-Loire), une nouvelle étape de plaine attend les coureuses. Là encore, une seule difficulté à signaler : l’ascension de la côte de Marigny (0,9 km à 5,4 %, 4? catégorie) à 30 kilomètres de l’arrivée à Poitiers. Comme la veille, cette journée devrait faire la part belle aux sprinteuses qui auront l’occasion de briller avant que les routes ne s’inclinent.

Départ réel à 14 h 45.

La plus longue étape du Tour 2025 pourrait faire plaisir aux puncheuses. Le départ sera donné à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne) et se terminera à Guéret dans la Creuse, après avoir traversé deux autres départements, l’Indre et la Haute-Vienne. Si le début de la journée devrait être relativement calme, le final s’annonce plus corsé avec trois ascensions à prévoir au cours des 35 derniers kilomètres : la côte de Chabannes (1,4 km à 5,2 %, 4e catégorie), la côte du Peyroux (3,3 km à 4,3 %, 4e catégorie) et Le Maupuy (2,8 km à 5,4 %, 3e catégorie), dont le sommet est situé à 7 kilomètres de la ligne d’arrivée.

Départ réel à 13 h 35.

Le départ de la 6e étape sera donné de la place de Jaude, en plein centre-ville de Clermont-Ferrand, pour une journée de 124 kilomètres en montée progressive, jusqu’à Ambert (Puy-de-Dôme). Les difficultés s’enchaînent à partir du 37e kilomètre avec la côte de Courpière (1,7 km à 6,8 %, 3e catégorie) puis celle d’Augerolles (2,6 km à 5,6 %, 3e catégorie) avant l’ascension du col du Béal (10,2 km à 5,6 %, 1re catégorie). Viendront ensuite le col du Chansert (6,3 km à 5,5 %, 2e catégorie) et la côte de Valcivières (non répertoriée), au sommet de laquelle seront distribués des points de bonification, avant un final prévu en descente jusqu’à Ambert.

Départ réel à 14 h 25.

En passant par l’Ain, l’Isère puis la Savoie, cette étape, longue d’environ 160 kilomètres, se jouera dans les derniers instants avec deux côtes et un col alpin à franchir au programme : celui du Granier (8,9 km à 5,4 %, 2e catégorie), situé à 18 kilomètres de la ligne, s’annonce comme l’ascension la plus redoutable de la journée. Mais après la montée, les coureuses descendront à toute vitesse pour une arrivée aussi rapide que technique à Chambéry.

Départ réel à 13 h 40.

Cette étape est sans aucun doute la plus difficile du Tour 2025 : avec pas moins de 3 490 mètres de dénivelé positif au programme pour le peloton, au gré des ascensions éparpillées tout au long du tracé. Dès le 13e kilomètre, le col de Plainpalais (13,2 km, à 6,3 %, 1re catégorie) pourrait créer les premiers écarts. Suivront ensuite de longs kilomètres dans la vallée avant la côte de Saint-Georges-d’Hurtières (4,8 km à 5,9 %, 2e catégorie). Et 20 kilomètres plus tard, le redoutable col de la Madeleine (18,6 km à 8,1 %, hors catégorie), dont le sommet culmine à 2 000 mètres d’altitude et sera le théâtre de l’arrivée de cette avant-dernière journée.

Départ réel à 14 heures.

Si le peloton du Tour de France espérait pouvoir souffler pour sa dernière journée, c’est raté ! Comme la veille, ça grimpe sérieusement avec des ascensions réparties sur les 124 kilomètres d’un tracé 100 % haut-savoyard entre Praz-sur-Arly et la station de ski des Portes du Soleil, à Châtel, proche de la frontière suisse. La côte d’Arâches-la-Frasse (6,2 km à 7,1 %, 1re catégorie) sera la première difficulté du jour, au 33e kilomètre de l’étape. Puis viendra le col de Joux Plane, hors catégorie, et ses 11,6 kilomètres à 8,5 % de moyenne à mi-parcours. Un « gros morceau », « où tout pourrait basculer » selon Marion Rousse. Les coureuses devront encore s’attaquer au col du Corbier (5,9 km, à 8,5 %, 1re catégorie), à 29 kilomètres de l’arrivée, avant de boucler pour de bon cette quatrième édition de la Grande Boucle.

Départ réel à 15 h 25.

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