Son chrono, épatant, en avait fait l’homme à battre. Après les demi-finales du 50 m papillon, dimanche, et ce temps de 22 sec 61, le neuvième plus rapide de l’histoire, Maxime Grousset se savait observé. Il n’ignorait pas, non plus, qu’il serait l’ultime nageur appelé pour la finale, lundi 28 juillet, dans le centre aquatique du Sports hub de Singapour. « Quand tu arrives en dernier, c’est bien : tout le monde t’attend, parce que c’est toi le “boss”. Après, il faut assumer », souriait-il à la veille de son premier grand rendez-vous des Mondiaux de natation.

En l’espace de vingt-quatre heures, le patron n’a pas changé de visage, les yeux pétillants, le sourire radieux. La moustache a disparu depuis les championnats de France de Montpellier (Hérault) du mois de juin – en natation, chaque poil est l’ennemi de la performance –, mais pas la dynamique. Depuis plus d’un mois, Maxime Grousset surfe une vague positive plus qu’il ne nage et le Néo-Calédonien en a profité pour remporter le titre mondial sur 50 m papillon (22 sec 48), en devançant le Suisse Noé Ponti (22 sec 51) et l’Italien Thomas Ceccon (22 sec 67).

Recomendar A Un Amigo
  • gplus
  • pinterest
Commentarios
No hay comentarios por el momento

Tu comentario