Un homme de 38 ans a tué son ancienne conjointe, dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 août, à Saint-Jouan-des-Guérets, en Ille-et-Vilaine, et a ensuite pris la fuite avant d’être abattu par balles par un gendarme dans les Côtes-d’Armor, a appris l’Agence France-Presse (AFP), de source proche du dossier, samedi 9 août.

Selon cette source, l’homme s’est présenté au domicile de son ancienne conjointe. Après une dispute, l’homme a frappé mortellement la femme d’un coup de couteau au niveau du cou, dans la rue, en présence des deux filles du couple de 15 et 17 ans.

L’agresseur a ensuite pris la fuite en voiture, poursuivi par les forces de l’ordre, jusqu’à son domicile à Taden, dans les Côtes-d’Armor, à une vingtaine de kilomètres au sud de Saint-Jouan-des-Guérets.

Il est alors rentré dans son domicile et s’est saisi d’une machette, avant de se diriger vers les forces de l’ordre, selon la même source. Après de vaines sommations, les gendarmes ont effectué un tir de pistolet à impulsion électrique qui n’a pas donné pas de résultat. L’homme a continué de s’approcher vers les gendarmes et l’un d’eux a fait usage de son arme, tirant à trois reprises et le touchant mortellement à l’abdomen. L’homme, de nationalité française et connu pour des faits de violences sur conjoint, est mort sur les lieux des tirs.

Contacté samedi matin par l’AFP, le parquet de Saint-Malo a seulement confirmé « l’existence d’une enquête », ajoutant qu’un communiqué de presse serait diffusé dimanche matin.

D’après une autre source proche du dossier, la femme tuée est âgée de 37 ans et la jeune fille de 17 ans, présente au moment des faits à Saint-Jouan-Des-Guérets, a été transportée en état d’urgence relative au centre hospitalier de Saint-Malo.

En 2023, 96 femmes ont été victimes de féminicide conjugal en France, un chiffre en baisse de 19 % par rapport à 2022, selon le dernier bilan du ministère de l’intérieur publié en novembre 2024.