En annonçant, vendredi 8 août, que l’Allemagne suspendait ses livraisons d’armes à Israël en réponse à la décision du gouvernement israélien d’une occupation progressive de la bande de Gaza, le chancelier chrétien-démocrate Friedrich Merz (CDU) a fortement mécontenté une partie de son camp, provoquant une salve de critiques qui ne se sont pas taries malgré ses différentes tentatives pour justifier sa décision et resserrer les rangs.

L’Union chrétienne-sociale en Bavière (CSU), alliée de la CDU, est vent debout. « C’est une mauvaise décision. Cette erreur de politique étrangère aura des répercussions durables », a cinglé son ancien président, Horst Seehofer, ex-ministre de l’intérieur d’Angela Merkel. « La CSU n’a pas été associée à cette décision et nous considérons cela comme hautement problématique », a déploré, pour sa part, Alexander Hoffmann, chef de file des députés CSU au Bundestag, le Parlement allemand. « Cela marquerait une rupture avec des décennies de continuité en matière de politique étrangère vis-à-vis d’Israël et, à ce titre, nécessiterait au moins des explications. Nous mènerons des discussions internes au sein de la coalition à ce sujet. »

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