Il y a quelques années, Raphaël Varane, champion du monde 2018 avec l’équipe de France, comparait le football professionnel à une « machine à laver ». Une analogie que ne renieraient pas les joueurs du Paris Saint-Germain (PSG). Pour filer la métaphore, après la vidange – ces trois semaines de vacances qui ont suivi leur défaite en finale de la Coupe du monde des clubs contre Chelsea (0-3), le 13 juillet –, les hommes de Luis Enrique, essorés, lancent un nouveau cycle, mercredi 13 août, face à Tottenham en Supercoupe d’Europe, avant de retrouver la Ligue 1, contre Nantes, le 17.
Il y a un mois, jour pour jour, l’équipe connaissait une triste fin à une épopée radieuse, dont le point d’orgue avait été la victoire en finale de la Ligue des champions face à l’Inter Milan (5-0), le 31 mai. Cet exercice 2024-2025 a été, pour les joueurs, le coach et son encadrement, aussi long et éprouvant qu’historique. « Nous sommes très fatigués. On a joué beaucoup de matchs », déclarait Gianluigi Donnarumma, le gardien italien du PSG – écarté du groupe pour la rencontre de mercredi –, le 23 juin, à l’issue de la phase de groupes du Mondial des clubs.