Les soupçons s’accumulent sur la manipulation des élections en Inde. A l’issue d’une enquête du Parti du Congrès qui a duré six mois, Rahul Gandhi, le chef de file de la principale formation d’opposition, a révélé, le 7 août, des informations compromettantes sur les dernières élections générales, d’avril à juin 2024. Celles-ci avaient marqué un effritement de la popularité du premier ministre, Narendra Modi, maintenu au pouvoir au prix d’une alliance avec des partis régionaux.

Le Parti du Congrès a mis au jour différentes techniques de modification des listes électorales, à partir d’un examen minutieux du Karnataka. Dans cet Etat du sud-ouest de l’Inde, dont la capitale est Bangalore, 100 250 votes exprimés auraient été frauduleux dans la circonscription électorale de Mahadevapura, essentielle pour gagner cet Etat. Le Parti du Congrès a trouvé en double la trace de milliers d’électeurs, avec des adresses fausses ou non valables, ou avec des photos non valables.

L’électeur Gurkirat Singh Dang était, par exemple, inscrit dans quatre bureaux de vote différents, avec quatre numéros de carte d’identité électorale avec photo distincte. Un autre, Aditya Srivastava, figurait sur les listes électorales de Varanasi, dans l’Uttar Pradesh, de Bombay, dans le Maharashtra, et de Bangalore.

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