Le Victoria and Albert Museum de Londres met à l’honneur, à partir de la fin du mois de septembre, le style si particulier de Marie-Antoinette, exposition qui sera suivie, en mars 2026, par celle dédiée à Elsa Schiaparelli. Autre exposition d’exception, celle d’une partie de la collection Rei Kawakubo, révélée du 26 au 30 septembre à la maison d’enchères parisiennes Piasa, avant la vente de plus de 500 lots le 1er octobre.

Ce n’est pas une, mais deux expositions d’envergure que s’apprête à présenter le Victoria and Albert Museum de Londres dans les prochains mois. Chacune célébrait à sa manière le style made in France. Fin septembre, c’est le goût si particulier de Marie-Antoinette (1755-1793) qui prend ses quartiers dans deux galeries du musée du quartier de South Kensington. De la plus célèbre des reines de France, on pensait avoir tout lu, tout vu.

« L’univers esthétique de Marie-Antoinette peut être qualifié de fugace, de léger, voire de futile. Mais elle a su créer un style et développer un art de vivre au quotidien, dans un luxe démesuré mais raffiné jusqu’à l’illusion de la simplicité », explique l’historienne Cécile Berly, dans La Reine scandaleuse (éd. Le Cavalier Bleu, 2012). De simplicité il est en effet rarement question.