Le Paris FC (PFC) est repassé dans la première moitié de tableau en battant Lorient (2-0), vendredi 3 octobre, grâce à son « double K », le duo Kebbal-Krasso lors du premier match de la 7e journée de Ligue 1.

Le PFC, version famille Arnault et Red Bull, apprend à se jauger dans l’élite : il avait souffert de la comparaison avec Strasbourg, qui s’était imposé à Jean-Bouin (3-2) quinze jours plus tôt, ou encore avec Marseille (5-2), deux clubs européens, mais il a logiquement dominé Lorient comme Metz (3-2), qui luttent pour le maintien.

Pour prendre petit à petit la mesure de la Ligue 1, dont il occupe maintenant la huitième place en attendant les matches du week-end, le promu peut notamment s’appuyer sur le talent d’Ilan Kebbal, élu meilleur joueur de la compétition au mois d’août, et de son complice Jean-Philippe Krasso. Vendredi soir, à la 25e minute, le premier a ouvert le score d’une frappe croisée, profitant d’un bon travail du second pour libérer la balle au milieu d’une forêt de Lorientais. Avec cette quatrième réalisation, l’ancien joueur du FC Côte bleue prend la tête du classement des buteurs de la compétition.

Pour son capitaine, Maxime Lopez, un ancien comme Kebbal du Burel FC, un club de quartier de la cité phocéenne, « c’est un régal de le voir comme ça. Aujourd’hui, on peut dire la vérité : il fait partie des meilleurs joueurs de Ligue 1 ».

A la 30e minute, Jean-Philippe Krasso a doublé la mise en reprenant au premier poteau un centre de Moses Simon, que les Bretons avaient laissé facilement remonter sur son aile gauche. Il s’agit du deuxième but en une semaine, après le penalty transformé à Nice (1-1), du champion d’Afrique 2024 avec la Côte d’Ivoire.

Pour sa deuxième titularisation de la saison seulement, après la première journée à Angers (défaite 0-1), l’ancien de l’Etoile Rouge Belgrade aurait pu marquer un autre but superbe, mais il a manqué le cadre de peu (à 53e minute).

A Lorient, les étincelles auraient pu venir de Pablo Pagis, mais le fils de Mickael « Pagistral », auteur d’un doublé mémorable contre Monaco (3-1) une semaine plus tôt, a cette fois manqué ses coups de baguette magique, à l’image de sa reprise dans le ciel pluvieux de Paris alors qu’il était seul face au gardien Obed Nkambadio (43e minute). Une performance trop faible pour rivaliser avec le « double K ».

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