Comme un air de déjà-vu… La démission du premier ministre, Sébastien Lecornu, lundi 6 octobre, plonge à nouveau la France dans une période d’incertitude institutionnelle. Une série de questions inédites sur le fonctionnement du pays se posent, à la veille d’une discussion budgétaire qui s’annonçait d’ores et déjà mouvementée.

Lorsqu’un premier ministre démissionne, il est d’usage que son gouvernement assure la continuité de l’Etat en gérant les affaires courantes jusqu’à la nomination d’une nouvelle équipe gouvernementale. C’est ce que faisaient les ministres démissionnaires du gouvernement de François Bayrou depuis le 9 septembre.

Même s’ils n’ont été en poste que 836 minutes et n’ont pas eu le temps d’effectuer la passation des pouvoirs avec leurs prédécesseurs, ce sont les 18 nouveaux ministres et ministres délégués nommés, dimanche 5 octobre dans la soirée, qui devront assurer cet intérim avec Sébastien Lecornu. « Le décret de nomination des ministres est paru, le président de la République a accepté la démission, donc il s’agit du gouvernement démissionnaire », assure Paul Cassia, professeur de droit public à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne.

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