Le dispositif du « leasing social », qui avait connu un large succès en 2024, a été reconduit le 30 septembre afin de permettre aux ménages à revenus modérés de disposer d’une voiture électrique à moindre coût.
Toutefois, le montant de l’aide financière accordée par l’Etat aux concessionnaires automobiles participant à ce dispositif a été revu à la baisse, s’établissant désormais à 7 000 euros par véhicule.
Pour bénéficier du leasing social, il faut que son revenu fiscal de référence par part, figurant sur son avis d’imposition des revenus 2023, ne dépasse pas la somme de 16 300 euros. Sont éligibles uniquement les personnes âgées de plus de 18 ans, résidant fiscalement en France. Ces dernières doivent utiliser leur voiture pour se rendre sur leur lieu de travail, situé à plus de 15 kilomètres de leur domicile, ou « effectuer plus de 8 000 kilomètres par an dans le cadre de leur activité professionnelle », indique le site Service-public.fr.
Pour les salariés, une attestation de l’employeur est requise. Pour les non-salariés, il faut prouver son activité professionnelle et son affiliation à un régime de Sécurité sociale. Comme le précise Edouard George, directeur de Citroën France, « une attestation sur l’honneur et une preuve d’affiliation à jour sont nécessaires, en complément des critères déjà établis (revenu fiscal, distance parcourue, résidence fiscale en France, majorité) ».
Ce leasing social s’applique dans le cadre d’une location longue durée (LLD) ou d’une location avec option d’achat (LOA), sans apport initial, pour une durée minimale de trois ans, renouvelable une fois, avec la possibilité d’opter pour une période plus longue. Chaque contrat intègre un forfait d’au moins 12 000 kilomètres par an. Si vous dépassez cette limite, des frais additionnels peuvent s’appliquer, selon les termes du contrat et les conditions définies par le constructeur automobile. Quant au montant du loyer, il varie en fonction du modèle choisi, mais il est plafonné à 200 euros par mois (hors assurance, options et entretien).
