Le Sénat ouvrira, en commission des lois, mardi 14 octobre, la discussion parlementaire sur la proposition de loi organique reportant les élections provinciales de Nouvelle-Calédonie, et le premier conseil des ministres du nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu adoptera le projet de loi constitutionnel découlant du projet d’accord de Bougival du 12 juillet, qui doit créer un « Etat de la Nouvelle-Calédonie ». Mais ce sera sans le pilote le plus expérimenté du dossier depuis un an, le ministre des outre-mer Manuel Valls, remplacé par Naïma Moutchou, ancienne avocate et députée du parti Horizons.

Dimanche en début d’après-midi, Sébastien Lecornu a rayé de la liste de son équipe un Manuel Valls qui semblait pourtant confiant de pouvoir rester à son poste. Une semaine plus tôt, au cours d’un long échange, le président de la République, Emmanuel Macron, lui avait témoigné sa satisfaction de le voir maintenu dans le gouvernement Lecornu I, pour mettre en œuvre l’accord de Bougival, poursuivre la reconstruction de Mayotte et même engager le chantier des réformes institutionnelles voulues par les départements de Martinique et de Guyane.

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