20.10.2025 04:00
12
Rien ne prédisposait ce fils d’immigrés marocains à devenir juge. Un temps porte-parole du ministère de la justice, Youssef Badr, 44 ans, préside aujourd’hui une chambre correctionnelle à Bobigny. Avec son association, La Courte Echelle, il veut rendre ce qu’il a reçu et se bat pour ouvrir la magistrature à ceux qui, comme lui, n’ont pas la « tête de l’emploi ». Son livre, Pour une justice aux 1 000 visages (L’Aube, 176 pages, 17 euros), interroge le mythe français de l’égalité des chances et de la méritocratie républicaine.
Commentarios
No hay comentarios por el momento
Tu comentario