A une dizaine de jours du sommet attendu entre Donald Trump et Xi Jinping, c’est un peu la panique dans le monde de l’espace américain. Et si les Chinois étaient les premiers à revenir sur la Lune au plus tard en 2030, humiliant l’Amérique comme l’avait fait l’URSS en lançant le premier satellite Spoutnik en 1957 ? La pression est telle que le secrétaire aux transports, Sean Duffy, qui est aussi administrateur par intérim de la NASA, a décidé d’« ouvrir » ses contrats pour reconquérir la Lune après les retards de SpaceX, la firme fondée par Elon Musk, et envisage de faire appel à Blue Origin, l’entreprise de Jeff Bezos.
« J’adore SpaceX. C’est une entreprise formidable. Le problème, c’est qu’ils sont en retard. Ils ont repoussé leurs délais, et nous sommes dans une course contre la Chine », a déclaré M. Duffy sur CNBC, lundi 20 octobre. « Le président et moi voulons aller sur la Lune durant notre mandat. Nous n’allons pas attendre une seule entreprise. Nous allons faire avancer les choses et remporter la deuxième course à l’espace contre les Chinois. Retourner sur la Lune, installer un camp, une base. ».