A cinq mois des élections municipales, la tectonique des plaques qui composent le bloc de centre droit commence à se stabiliser à Paris. Après l’investiture de Pierre-Yves Bournazel par le parti d’Edouard Philippe, Horizons, début juin, puis celle de Rachida Dati par Les Républicains (LR), fin août, le parti présidentiel Renaissance devrait à son tour se positionner, d’ici à une dizaine de jours. Trois choix possibles : soutenir l’une ou l’autre des candidatures précitées ou se présenter au scrutin municipal sous ses propres couleurs.
A ce stade, l’issue la plus probable semble être une union avec M. Bournazel, candidat modéré de centre droit élu au conseil de Paris depuis 2008, membre de LR jusqu’en 2017 et ancien député allié de la Macronie (2017-2022). « Nous sommes très alignés avec le projet de Pierre-Yves Bournazel », avance Franck Riester, secrétaire général délégué aux élections à Renaissance. Sans toutefois divulguer ce que sera la position de la commission nationale d’investiture, celui qui a cofondé le parti Agir avec M. Bournazel en 2017, intégré dans Renaissance depuis, ne cache pas sa préférence : « On voit bien aujourd’hui le besoin et l’aspiration qu’ont les électeurs à l’apaisement. De ce point de vue-là, Pierre-Yves est moins clivant. »