Malgré les nombreux obstacles politiques, techniques, juridiques ou financiers, il n’était pas question de conclure ce sommet européen du jeudi 23 octobre sans un accord politique pour une nouvelle aide financière à l’Ukraine. Rien n’était réglé sur la manière d’y arriver mais, à l’exception de la très russophile Hongrie, les Vingt-Sept pensaient arriver à un accord de principe sur l’utilisation des actifs russes immobilisés sur leur sol. Las ! C’était sans compter sur la Belgique, qui a chamboulé le plan d’Antonio Costa, le président du Conseil européen, et d’Ursula von der Leyen, son homologue de la Commission.

Celui-ci prévoyait que la somme de 140 milliards d’euros serait mise à disposition de Kiev par tranche, en 2026 et en 2027. Elle devait être libérée grâce à un prêt à taux zéro que contracteraient les Européens auprès d’Euroclear, l’institution financière belge où sont abrités la plupart des actifs immobilisés de la banque centrale russe.

A leur tour, ils devaient prêter cet argent à Kiev, qui le leur aurait remboursé à la fin de la guerre, une fois que Moscou aurait payé pour les dommages infligés à l’Ukraine. Si le Kremlin s’y refusait, les actifs resteraient immobilisés et le pays du président Volodymyr Zelensky – ce dernier était à Bruxelles jeudi – n’aurait pas eu besoin d’honorer ses dettes.

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