Une semaine après le cambriolage spectaculaire au Louvre, l’enquête s’est accélérée. Le parquet de Paris a annoncé, dimanche 26 octobre, que les « enquêteurs de la BRB [brigade de répression du banditisme] ont procédé à des interpellations dans la soirée du samedi 25 octobre 2025. L’un des hommes interpellés s’apprêtait à quitter le territoire depuis l’aéroport de Roissy ».
Un peu plus tôt, différents médias avaient annoncé que deux hommes avaient été arrêtés en région parisienne et placés en garde à vue pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs criminelle.
Dans son communiqué, la procureure de Paris, Laure Beccuau, ne confirme pas le nombre de personnes interpellées et ajoute qu’il « est trop tôt pour apporter quelque précision que ce soit ». « Je communiquerai des éléments complémentaires à l’issue de cette phase de garde à vue », conclut-elle.
Le ministre de l’intérieur a pour sa part publié un message sur le réseau social « X » dans la matinée de dimanche. « J’adresse mes plus vives félicitations aux enquêteurs qui ont travaillé sans relâche, a salué Laurent Nuñez. Les investigations doivent se poursuivre en respectant le secret de l’enquête sous l’autorité de la juridiction interrégionale spécialisée du parquet de Paris. Ce sera avec la même détermination !! On continue !! »
Vers 9 h 30 le 19 octobre, des cambrioleurs ont installé un camion élévateur au pied du Musée du Louvre, sur le quai François-Mitterrand, et deux d’entre eux se sont hissés à l’aide d’une nacelle jusqu’à la galerie Apollon. Après avoir brisé une fenêtre et les vitrines contenant les bijoux, ils sont repartis à bord de deux puissants scooters conduits par leurs complices. Le cambriolage a duré en tout sept à huit minutes.
Laurence des Cars, la conservatrice du Musée du Louvre, a évalué le préjudice des joyaux dérobés dimanche dans la galerie d’Apollon, à 88 millions d’euros, a rapporté la procureure de Paris, Laure Beccuau.
Les investigations sont conduites par la brigade de répression du banditisme (BRB) et l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC).