Fabrice Gardon occupe le poste de patron de la police judiciaire (PJ) parisienne depuis octobre 2023. Il évoque notamment l’adaptation de la stratégie des services de police à l’évolution du trafic de stupéfiants, où le nombre des traditionnels points de deal recule au bénéfice d’une dématérialisation, avec centrales d’appels et livreurs.
Sur le fond, je ne peux rien vous préciser, les investigations se poursuivent et la communication relève de la procureure de Paris. Mais ce que je peux vous dire, c’est que, dans ce genre d’enquête, il faut mettre le maximum de moyens immédiatement et ne pas attendre d’avoir des éléments pour monter en puissance progressivement. Tout se joue dans les premières heures. C’est la force du « 36 » [36, rue du Bastion, le siège de la police judiciaire parisienne], qui compte 2 400 agents, on est capable de mettre en place un véritable rouleau compresseur avec la constitution d’ateliers thématiques et des recherches tous azimuts. C’est ce qui s’est passé depuis une semaine avec la brigade de répression du banditisme [BRB] en chef d’orchestre et d’autres services de la police judiciaire de la Préfecture de police en appui.